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Les 10 infos qu’il ne fallait pas louper

Les 10 informations de la semaine à ne rater sous aucun prétexte !

1 Question de chips

Grâce à l’affaire Sa Pinto, on apprend que, vu la différence des règlements, le jet d’un gobelet de bière se taxe moins cher… en Coupe qu’en championnat. Anderlecht s’en tire donc avec 2.000 euros d’amende (plafond maximum) pour… 25.000 (1er arrêt du match), voire 50.000 boules (arrêt définitif) si le duel avait eu lieu en Pro League !

Question de budget sans doute : le parrain de la D1 refuse qu’on gaspille sa blonde. Tandis que celui de Coupe n’a que des bêtes chips à mettre à l’apéro.

2 Intifada au Limbourg

Au Limbourg, on règle les trucs comme dans les territoires occupés de Palestine : à coups de pierres. Relayé comme coach de Westerlo par Bob Peeters, Vedran Pelic s’est fait… caillasser sa maison après sa dernière pige de T1, perdue à Roulers. Des fans campinois en rut ont jeté un pavé dans ses carreaux : « Ma femme et mes enfants sont sous le choc, ils se sentent menacés, j’ai porté plainte à la police locale. »

Jadis, Dirk Degraen l’ex-DG de Genk avait subi le même sort lors d’un énième passage à vide de son Racing. Albert Stuivenberg doit-il craindre pour son portail ? Clairement, le Kuipje n’est plus un havre de paix pour sommeiller pépère : voici peu, un hooligan en herbe avait jeté des gobelets de bière sur l’Unioniste Thibault Peyre.

Ce n’était donc pas le Standard : sans quoi, notre bon Ricardo Sa Pinto se tordrait toujours de douleur sur le vert d’Herman Wijnants.

3 Buffalos en extinction

Langage des signes.
Langage des signes.© BELGA

Cette saison, Gand a tout de la grande broyeuse : outre les transferts chers et vilains de l’été mis en quarantaine (Franko Andrijasevic, Damien Marcq, …), le compteur de Thomas Matton restera calé à… 26 minutes. Vaincu par les blessures à répétition, pris pas un Master en Education Physique à l’unif locale, l’homme de verre buffalo range plumes et crampons : il laisse l’image d’un magnifique styliste pourchassé par La Sorcière.

Recyclé en même temps que… Fred Dupré comme coach technique des jeunes bufflons, il aura sûrement plus de gris-gris magiques à transmettre que l’ex-tracteur du flanc droit. Sans oublier toutes ses fiches anatomiques, vu le rythme et la diversité des bobos qui auront parsemé sa carrière. Avec en prime quelques conseils cyclotouristes : à chaque jour libre, ce grand amateur de bécane allait se manger quelques Berg du Tour des Flandres. Stakhano, en plus.

4 Légende mobilière

À Neerpede, Marcin Wasilewski n’a jamais dû vider son casier : de fait, celui du Polonais trône toujours au vestiaire actuel, entre ceux d’Olivier Deschacht et Dennis Appiah – mauvais présage, gaffe aux tibias-péronés, les gars. « En guise d’hommage pour services rendus après sa blessure », explique-t-on chez Saint-Guidon.

Notez, Isaac Kiese Thelin y a aussi toujours le sien, de casier. Sauf que le Suédois est un pur pari financier : « Ce n’est pas un joueur profilé pour Anderlecht, on ne l’a acheté que pour le revendre plus cher plus tard », expliquait Herman Van Holsbeeck. Parce que Wasyl avait le profil du styliste mauve-type, peut-être ? À moins que le petit protégé de Zlatan ne vienne regarnir son casier en janvier ? Si du moins Hein Vanhaezebrouck sort sa calculette : oui, les 9 pions de Thelin surpassent toujours les 3+3+0 du trio magique Teo-Harbaoui-Beric.

5 Mamma Mia

Face à la Lazio, Zulte Waregem a évité un drame du Heysel bis : peu avant le duel, les Boeren ont découvert qu’ils n’avaient pas assez de stewards… causant italien pour cadrer les fans azurés.

Merci au passé minier de Genk : vu leur nombreux bénévoles issus de l’immigration transalpine, le Racing a fourni un bataillon d’hommes oranges. Raison pour laquelle les gars de Rome ont perdu avec le sourire ?

6 Arrière polyvalent

Si Bruno Venanzi avait fait le ménage, début 2017, au sein de son couple à problèmes Renard-Van Buyten, le boss rouche ignorait qu’il avait dans son propre noyau un autre rival/recruteur potentiel.

À seulement 23 ans, son stoppeur Christian Luyindama, est déjà… président de club et fait des transferts : « En 2013, j’ai créé au Congo le MJL, un club de D2 que je finance avec mes primes car je n’ai pas de sponsor. » Le noyau renseigne 33 joueurs qui se partagent des primes de victoire fixées à… 300 dollars pour tout le groupe.

Heureusement, il y a les rentrées : « Je viens de vendre deux attaquants pour 22.000 dollars… » Et ce n’est pas fini : Polo Mpoku fournit le club en ballons et en pompes. « Je vais lui trouver une place dans l’organigramme », rigole le colosse congolais. Bruno et Oli, gare au putsch…

7 Bras en écharpe

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Titulaire contre Charleroi mais banquette aux deux matchs du Celtic, Matz Sels a au moins pu conserver son meilleur ami : Tom Pietermaat, back droit du Beerschot, est aussi fan n°1 du club écossais. « Je l’avais déjà accompagné deux fois pour des matches à Celtic Park pour vivre la folle ambiance sur place », explique Sels : « Après le tirage au sort, Tom m’a offert une écharpe vert et blanc… qu’il m’a dit d’accrocher à mon but. »

Et si c’était ça la vraie raison de la tournante européenne de Coach Hein : ne pas avoir une taupe dans son onze ?

8 Tous aux abris

Récemment, l’UEFA n’est pas juste venue à Bruxelles pour sonder nos petits génies sur la faisabilité de notre bon Eurostade. Les limiers de Nyon ont aussi soupesé la dangerosité d’Uccle-la-cossue. Car c’est bien connu, chez les Gonzague, on croise moult gangs de terroristes ceinturés d’explosifs.

L’UEFA a donc jugé que Mati Suarez, enfui de chez lui car sa Magali avait peur pour ses vocalises suite aux attentats, avait tort d’invoquer la terreur. Dont acte : le Gaucho doit payer 580.500 boules à Anderlecht pour rupture abusive de contrat, somme que les Mauves contesteraient en appel… car ils rêvent du million de dédit.

Prochain sur la liste : Sébastien De Maio, qui avait aussi invoqué la jungle bruxelloise ? René Weiler, lui, doit bien rire : le Suisse avait palpé un bonus pour décamper vite fait. Fallait bien s’excuser de priver le grand public de son chiche foot sans balle.

9 À nous le Milieu

Avec mon équipe, je m'y engage.
Avec mon équipe, je m’y engage.© BELGA

Le consul général belge en Chine vient d’organiser à Shangai un tournoi de foot pour vendre le savoir-belge aux investisseurs locaux. La marque Diables Rouges est la base de la campagne : Thierry Henry était prévu au tournoi mais a dû renoncer.

Vedette de l’Empire du Milieu, Axel Witsel a son visage placardé sur les folders. Et non, ce n’est pas pour attirer l’industrie du tibia-péroné local. Et personne n’a pensé convoquer Alain Courtois pour offrir notre know-how en construction de stades.

10 Intervilles

En manque de temps de jeu à Barcelone et Monaco, Thomas Vermaelen et Youri Tielemans s’occupent en se déguisant : les deux Diables sont les visages d’une collecte pour les enfants défavorisés, le Viva For Life flamand.

Youri s’est donc déguisé en… vachette, rejoint dans le spot par Thibaut Courtois travesti en crocodile… L’histoire ne dit pas si nos Diables, très à cheval sur les droits d’image, ont négocié ceux de leurs amis les animaux.

Si souvent amers sur leurs pauvres émoluments, les arbitres emboitent aussi le pas : Nathan Verboomen et Bram Van Driessche (le meilleur poto de Laszlo Bölöni après un Antwerp-Standard très électrique…) ont reversé leur prime du week-end à un village d’enfants sud-africains. D’accord, ils n’étaient que 4e arbitres à Bruges-Lokeren et Gand-Courtrai, alors que le ref principal tournait à 1.600 boules de prime. Mais 350 euros de don, c’est mieux que rien.

PAR ERIK LIBOIS

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