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Le Standard risque de devoir jouer en huis clos

L’addition risque d’être salée pour Charleroi et le Standard suite à l’interruption du derby wallon, dimanche, en raison du comportement des supporters des deux camps.

Le point 1917.3 du règlement de l’Union belge prévoit la non-attribution des points, car les supporters des deux clubs sont impliqués dans les débordements. De plus, 25.000 euros d’amende sont prévus pour le club responsable de l’arrêt du match. Dans ce cas, ce pourrait donc être 25.000 euros pour chaque club.

De plus, sous le coup d’un sursis, le Standard risque à nouveau une sanction de match à huis clos. Selon l’article 1917.3 du règlement de l’Union belge, « le match est perdu avec des chiffres de forfait par le club qui est à la base des incidents, ou les points ne sont pas attribués si les incidents sont provoqués par aussi bien les supporters de l’équipe visitée que par les supporters de l’équipe visiteuse. »

Pour rappel, déjà la saison passée le derby wallon entre Charleroi et le Standard, le 25 octobre, avait été interrompu à deux reprises par l’arbitre Luc Wouters à cause du comportement des supporters liégeois coupables d’avoir lancé des fumigènes en direction du gardien carolo Penneteau. La rencontre avait repris et le Standard s’était imposé 2-3. Le Standard avait alors écopé de deux matches à huis-clos, dont un avec sursis (jusqu’en mars 2017). Le match à huis-clos a été joué au début de cette saison-ci, contre Saint-Trond et il était clair dans la décision qu’en cas de nouveaux incidents, le Standard sera sous le coup d’un nouveau match à disputer à huis clos.

Notons également que ces deux équipes doivent se présenter le 6 décembre, mardi, devant la Commission des litiges de l’Union belge pour deux autres dossiers. La Commission des litiges doit en effet rendre sa décision concernant Saint-Trond/Charleroi du 29 octobre, durant lequel les supporters carolos avaient allumé des fumigènes en tribune (Charleroi avait déjà affirmé qu’il allait payer l’amende de 25.000 euros pour ce dossier), et Ostende/Standard du lendemain, où Silvio Proto avait été la cible de projectiles devant la tribune occupée par les Rouches.

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