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Le Club Bruges s’impose à Gand (1-4) et se rapproche du titre

Le dernier match de la 7e journée des play-offs I a vu la victoire du Club Bruges à Gand (1-4). Les Buffalos ont ouvert la marque par Laurent Depoitre (27e) mais Hans Vanaken (31e, 58e), José Izquierdo (53e) et Thomas Meunier (67e) ont asssuré aux Blauw en Zwart leur deuxième succès en déplacement après celui d’Ostende.

Au classement, Bruges totalise 47 points, trois de plus qu’Anderlecht et peut décrocher le titre s’il remporte dimanche prochain le match au sommet entre les deux clubs.

Pour tenter de surprendre le Club, Hein Vanhaezebrouck a opté pour un onze atypique avec deux avants de pointe: Depoitre et Kalifa Coulibaly. En revanche, s’il a dû se passer de Lior Refaelov, Michel Preud’homme a pu compter sur Ruud Vormer et Ludovic Butelle. Le Néerlandais a été à la base de la première véritable occasion de but sur coup de coin (5e) et le gardien français a sauvé son équipe à plusieurs reprises (11e, 12e).

Si le plan imaginé par les Gantois a donné satisfaction au niveau des occasions, cela ne l’a pas été sur celui de la réalisation. Après avoir commis une faute sur Butelle, Coulibaly a manqué une première grosse opportunité (15e). Par contre, Depoitre s’est montré plus efficace que son équipier malien: un tir sur le montant (17e) et un joli but de la tête (27e, 1-0).

Alors que les Brugeois semblaient perdus, Laurens De Bock, Claudemir et José Izquierdo ont effectué une jolie séquence de passes que Vanaken a ponctuée d’un tir bien cadré (31e, 1-1). Suite à ce coup du sort, La Gantoise a repris l’ascendant sur son adversaire. Mais les Buffalos se sont heurtés sur un Butelle auteur de deux superbes parades sur des essais de Sven Kums (35e) et Depoitre (45e).

La semaine dernière, la seconde mi-temps de Gand à Anderlecht a été médiocre et celle face à Bruges n’a pas été meilleure. Au prix d’un beau mouvement personnel, Izquierdo a boosté les leaders (53e, 1-2) et Vanaken a enlevé tout suspense (58e, 1-3). Jusqu’à présent, le Club ne s’était pas imposé sans Refaelov. Mais Meunier a démontré à Preud’homme que cela n’était que de la superstition (67e, 1-4).

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