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Le Beerschot négocie aussi avec des investisseurs étrangers

Le Beerschot Wilrijk, sacré champion de première division amateur, n’intéresse pas que des Belges.

Le Beerschot Wilrijk mène des négociations avec des investisseurs potentiels. Ses pistes sont belges et étrangères, raconte le président Eric Roef. Donc, la D1B, la série que va bientôt rejoindre le Beerschot Wilrijk, pourrait bien s’internationaliser un peu plus encore. Cinq des huit clubs sont déjà en mains étrangères alors que Westerlo et OHL guignent aussi des investisseurs étrangers. Roef souligne, certes, que son intention n’est pas de verser 90 % des parts du club à une seule partie.  » Nous cohabiterons avant de nous marier.  » D’ailleurs, le Beerschot Wilrijk est toujours une ASBL.  » Nous voulons atteindre une structure actionnaire d’ici le début de la prochaine saison.  »

Pour Roef, le Beerschot Wilrijk est  » un parti intéressant « . Samedi, il a fêté son quatrième titre d’affilée. En 2013, le Beerschot, alors pensionnaire de D1, a fait faillite. Peu après, quelques partisans des Mauves se sont rabattus sur le KFCO Wilrijk tout proche, en P1. Wilrijk ne comptait que quelques dizaines de supporters plutôt âgés. Le club a été rebaptisé Beerschot Wilrijk et beaucoup de supporters du Beerschot l’ont rallié.

Tout n’a pas été simple pour la cause. Le nouveau conseil d’administration comptait d’abord 18 membres, ce qui donnait lieu à de nombreuses discussions, d’autant que la flamboyante culture du Beerschot ne correspondait pas vraiment aux habitudes de Wilrijk. Désormais, le conseil ne compte plus que douze personnes et un comité de direction assure la gestion quotidienne.

D’emblée, les matches du Beerschot Wilrijk ont attiré plus de 5.000 personnes, ce qui a donné des moyens au club, qui a surfé de montée en montée. Il y a deux mois, l’euphorie générale a fait place au deuil : le directeur général Marc Steenackers (43 ans) est décédé dans un accident d’auto. Fervent supporter du Beerschot depuis toujours, il avait été impliqué dans le mariage entre le Beerschot et Wilrijk. Son décès ajoute un bandeau noir au titre actuel.

Par Kristof De Ryck

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