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La nouvelle D1 à la loupe

Sur base des données disponibles dans notre numéro ‘Spécial Compétition’, la moyenne d’âge en Jupiler Pro League est de 23,9 ans. La saison passée à la même période, elle était de 24,1 ans contre 24,3 il y a deux ans et 24,6 il y a quatre ans.

En l’espace de quatre saisons, l’âge moyen a donc baissé de 0,7 an. La moyenne était relativement basse il y a cinq ans (24,1 ans) mais elle avait remonté un an plus tard.

Cette pyramide des âges reflète ce que devient notre championnat : une compétition de formation pour les grands championnats étrangers. Dès qu’un talent a joué un an ou deux ici et s’est illustré, il s’en va. Les clubs ne résistent pas aux indemnités proposées et les joueurs perdent toute motivation en apprenant combien ils peuvent gagner ailleurs.

Anderlecht a le plus jeune noyau (21,77 ans en moyenne) devant Zulte Waregem (22,7 ans), le Standard (22,86 ans) et le Lierse (23 ans). Il y a un an, le Sporting avait déjà le groupe le plus jeune (21,79 ans), suivi par le Standard (23,1). Westerlo (26,82 ans) a le noyau le plus âgé devant Ostende (25,57 ans).

Timmy Simons (37 ans) est l’aîné de ce championnat, suivi par Karim Belhocine (36 ans).

Pieter-Jan Monteyne a disputé le plus grand nombre de matches parmi l’élite, de tous les footballeurs encore actifs : 405. Carl Hoefkens (401) le talonne. Silvio Proto en est à 382, Tim Smolders et Stijn Desmet ont pris part à 307 parties. Le record absolu détenu par Raymond Mommens avec 614 matches ne sera donc pas menacé cette saison. Il précède Willy Wellens (598), Eddy Snelders (590) et Dany Verlinden (582). Au total, seize joueurs ont dépassé le cap des 500 matches en championnat de Belgique.

52 nations

A une semaine du coup d’envoi, les seize noyaux comportaient 189 étrangers issus de 52 nations différentes. Les Belges représentent donc 54 % des joueurs contre 55 % il y a un an (212 sur 385). La situation n’était pas très différente avant. Il y a dix ans, les Belges formaient 54,31 % du contingent. Il y a quinze ans, en 1999-2000, ils étaient 60 %.

La majorité des étrangers se trouve à Genk (14), au Club et à Anderlecht (12). Le principal contingent est fourni par la France (48), suivie par les Pays-Bas (14), la Serbie (12), le Congo (9), le Brésil (8) et la Croatie (7). Il y a dix ans, les Français étaient déjà les plus nombreux, devant les Ivoiriens et les Brésiliens. En revanche, on ne dénombrait qu’un seul Néerlandais.

Huit clubs de D1 comptent plus de Belges que d’étrangers. Westerlo est la phalange la plus belge avec 78 % de compatriotes, suivi par le Cercle (77,9 %), le Standard et Waasland Beveren, tous deux à 61,90 %. Lokeren (61,54 %) complète le top 5 des clubs les plus nationaux. Six clubs alignent moins de Belges que d’étrangers. Mouscron est en tête de ce classement avec 29,17 % de Belges, devant Charleroi (42 %). Anderlecht (48 %), Zulte Waregem (46 %), Genk (43 %) et Courtrai (43 %) font également appel à moins de compatriotes que d’étrangers tandis que le Club Bruges et Ostende atteignent tout juste les 50 %. La situation peut évidemment être radicalement différente au terme du mercato. Généralement, le pourcentage de Belges diminue car les clubs engagent essentiellement des joueurs d’origine étrangère.

PAR JONAS CRÉTEUR ET GEERT FOUTRÉ

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