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La greffe Röber prend à Mouscron

Pierre Danvoye
Pierre Danvoye Pierre Danvoye est journaliste pour Sport/Foot Magazine.

Comment ce grand nom du foot allemand travaille en tant que directeur sportif au Canonnier.

On a eu du mal à y croire, en début d’été : Jürgen Röber était intronisé directeur sportif de Mouscron en remplacement du duo Yuri Selak – Humberto Piva. Röber (63 ans) a joué à Brême, à Leverkusen et au Bayern. Il a ensuite entraîné le Hertha Berlin, Wolfsburg et Dortmund. Le retrouver à Mouscron, c’était quelque part illogique.

« Son énorme expérience du haut niveau saute aux yeux dès qu’on se met à table avec lui », explique Quentin Walcarius, son jeune adjoint (31 ans). Celui-ci a travaillé pendant dix ans pour le club, il était parti il y a un peu plus d’un an parce qu’il ne se retrouvait plus dans le projet, et il a fait son retour cet été. Ce Walcarius est un vrai spécialiste du scouting. Parmi les joueurs qu’il a amenés au Canonnier, il y a Kevin Vandendriessche, Abdoulay Diaby ou encore Noë Dussenne. Il avait aussi conseillé Landry Dimata, que le reste de la direction ne jugeait pas intéressant.

Röber, lui, découvre le club. Installé à Düsseldorf, il a directement dit qu’il allait se poser chez nous à temps plein parce que « c’est évidemment important de loger près de son lieu de travail. » Il s’est installé dans un hôtel en région de Bruges et il a chaque semaine une réunion avec Quentin Walcarius et Paul Allaerts. « Les discussions se font en anglais, il nous explique la façon dont il veut structurer le club, il détaille les profils de joueurs qui peuvent être intéressants pour Mouscron », poursuit l’adjoint. « La collaboration est excellente. Pour lui, c’était un peu compliqué au début, sur le plan pratique, mais maintenant, il passe énormément de temps en Belgique. »

Jürgen Röber est un produit typique de l’école allemande. Il faut courir ! Il l’a expliqué dès son arrivée chez nous : « La base de tout se trouve dans le travail physique. Je veux pouvoir compter sur des joueurs capables de courir jusqu’à ce qu’ils tombent sur le terrain. Il faut de la passion et de la rage de vaincre. »

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