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L’Union Saint-Gilloise a sa bible

Dédié aux 120 ans du club, Royale Union Saint-Gilloise sort cette semaine. L’ouvrage est conséquent. Il satisfera autant les fans de l’Union que les amoureux du football belge.

Intitulé sobrement Royale Union Saint-Gilloise, le livre-anniversaire du matricule 10 est une pièce originale et emblématique à plus d’un titre. Il paraît ce 1er novembre 2017, soit 120 ans jour pour jour après la création de l’Union. Si sa publication a été rendue possible, c’est aussi grâce à un crowdfunding initié avec l’éditeur, la Renaissance du Livre, qui a permis de récolter 16.007 euros.

L’argent a mis un certain temps à être obtenu mais la somme totale récoltée a finalement été plus importante que prévue au départ (15.000 euros), grâce à l’appui de particuliers mais aussi d’entreprises ou encore de la ville et de la Région de Bruxelles. Et puis, les textes sont l’oeuvre de plusieurs passionnés parmi lesquels Fabrizio Basano, Kurt Deswert, Stéphanie Dubois, Christophe Erhat, Francis Marissens, Pascal Scimè, Yves Van Ackeleyen et Laurent Willame.

 » Un livre écrit par des fans pour des fans « , a-t-on pu lire et entendre. Le projet initial a d’ailleurs été dépassé par l’ambition de ses créateurs : 240 pages (à la place de 208) et 300 photos (lettre de demande d’affiliation à l’Union belge, images Panini des joueurs, …), dans une édition au visuel léché et mêlant textes en français et en néerlandais, pour un total de 1.200 pièces imprimées. Ce qui a eu pour conséquence d’augmenter le prix d’achat de l’ouvrage (35 au lieu de 30 euros).

Le pari des auteurs était de revenir sur l’Histoire mais aussi les  » histoires « , les anecdotes d’un club qui compte 11 titres de champion de Belgique. Le livre débute d’ailleurs par cette question : à quoi ressemblerait le football belge si l’Union n’avait pas existé ? Avec cette réponse en forme de constat : entre 1900 et 1940, beaucoup de formations, notamment flamandes, ont intégré le terme  » union  » dans leur nom. Ce qui est d’autant plus étonnant quand on s’intéresse à la genèse du club : parmi le groupe de créateurs ( » une bande de jeunes ketjes saint-gillois, dont l’aîné avait 19 ans à peine « ), on ne sait toujours pas qui proposa le nom et comment il fut accepté !

Par Simon Barzyczak

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