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Kebano successeur de Praet ?

Jules Monnier Jules Monnier est rédacteur pour Sport/Foot Magazine

Retour sur l’arrivée en Belgique de Neeskens Kebano, le maître à jouer carolo, dont l’avenir est l’objet de nombreuses spéculations.

2013 : après une expérience peu probante à Caen, Neeskens Kebano retourne au PSG où on ne compte toujours pas sur lui. Le temps passe et le mercato touche à sa fin quand l’offre de Charleroi arrive. Le 31 août, le clan Kebano se réunit : il faut prendre une décision. D’abord réfractaire, Neeskens se décide à jouer le tout pour le tout juste avant l’heure fatidique et rompt son contrat avec le PSG, qui courait pourtant jusque 2016.

« Il m’a fait part de ses hésitations à l’époque », se souvient Loick Landre, son pote du centre de formation parisien aujourd’hui actif à Lens. « Il fallait bien peser le pour et le contre. Il lui fallait du temps de jeu mais aussi un projet sportif. Aujourd’hui, je pense qu’on peut dire qu’il a fait le bon choix. Avec les play-offs 1 cette saison, il va vraiment avoir l’occasion de se mettre en évidence ».

« Je connaissais Charleroi parce que j’ai joué avec Riffi Mandanda, l’un des frères de Parfait », raconte Neeskens. « Je me suis dit que si je méritais de jouer dans un gros club avec un gros salaire, ça viendrait avec le temps, en prouvant sur le terrain que j’avais le niveau ».

Après une saison d’adaptation assez irrégulière, le Zèbre, dont la famille assiste systématiquement à tous ses matches, a véritablement explosé cette année et Charleroi aura bien du mal à le retenir après les play-offs. Il se murmure qu’Anderlecht le suivrait de près. Kebano, successeur de Dennis Praet ? Quand on évoque le futur, il se fait mutique : « L’avenir ? Dieu seul le sait ! ».

Par Jules Monnier

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