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« J’étais trop petit pour Anderlecht. Comme Mertens ou Kums… »

Pierre Danvoye
Pierre Danvoye Pierre Danvoye est journaliste pour Sport/Foot Magazine.

Leader de la Pro League avec Zulte-Waregem et en tête du classement des donneurs d’assist, Onur Kaya reçoit son club formateur ce dimanche.

Le week-end prochain, tu affrontes Anderlecht, ton club formateur. Toujours particulier ?

KAYA : Non, pas plus qu’un autre match. Pas plus qu’un match contre Charleroi, par exemple. Ça reste un peu spécial parce que j’habite toujours à Anderlecht, mais je ne pense à rien d’autre. Ou simplement à ceci : Anderlecht a aussi une équipe joueuse, tu vois du foot avec eux, donc c’est plus agréable que jouer contre une équipe qui fait un mur devant son but.

Tu vois du foot à chaque match d’Anderlecht cette saison ?

KAYA : Ils jouent ouvert, c’est plutôt ça que je veux dire…

Jouer avec leur équipe Première, tu en as quand même longtemps rêvé ?

KAYA : C’est clair que ce club m’a fait rêver, on ne va pas se mentir, non plus… Quand j’étais gosse, je craquais en regardant Marc Degryse et Luc Nilis, par exemple. C’était l’époque où Anderlecht tuait tout le monde. Mais je ne vais pas continuer à me prendre la tête sous prétexte qu’ils n’ont pas cru en moi. Je n’ai pas de regret et j’ai arrêté de me poser des questions sur le pourquoi du comment. J’ai eu la rage au début puis c’est passé. Le club de Vitesse a vu que j’avais du potentiel quand j’avais 15 ans, donc je suis parti. J’étais trop petit. Soi-disant. Comme Dries Mertens. Comme Sven Kums. Des bons joueurs, non ? Je serais sans doute plus fort dans les duels et meilleur dans le jeu de tête si j’étais plus grand. Mais est-ce que je courrais aussi vite ?

Par Pierre Danvoye

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