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« Il faut le dire : maintenant, Zulte-Waregem est une équipe du top en Belgique »

Revenu en Belgique, à Zulte Waregem, après un an et demi d’exil en Angleterre, le Rouche de coeur et d’esprit s’impose comme l’un des milieux les plus classieux de notre JPL. Interview.

Julien de Sart à propos…

...de l’amélioration de son physique : « Aujourd’hui, je fais 73 kilos et demi (pour un mètre 87, ndlr). Quand j’ai commencé au Standard, j’en faisais 66. Ce n’était pas forcément une volonté puisque je travaillais quand même là-dessus au Standard. Quand je suis parti, je devais faire 69 kilos. Mais les méthodes sont différentes en Angleterre. On a des compléments alimentaires, des programmes diététiques, il y a plusieurs moyens de nous faire prendre de la masse. Ça m’a aidé parce que c’était un aspect de mon jeu que je devais améliorer. Mais il n’y a pas que le poids, il y a aussi l’approche du duel, comment aller à l’impact. J’ai progressé au niveau du volume de jeu, je suis capable de faire beaucoup plus de courses, j’appréhende mieux les temps forts et les temps faibles et j’ai forcément plus d’expérience. J’ai dû dépasser la barre des 100 matches (98 en club, au moment de l’interview, ndlr), c’est quand même pas mal à 22 ans. »

…de son départ du Standard : « Un goût d’inachevé ? Non. Ce qui me reste en travers de la gorge, c’est la façon dont ça s’est passé. Mais sinon, j’ai joué dans le club de mon coeur, que j’ai toujours aimé, que j’idolâtrais quand j’étais petit. J’ai joué en Europa League, des Clasicos, les Play-Offs 1… J’ai tout fait sauf peut-être gagner un titre. Je n’ai pas de goût d’inachevé par rapport au terrain, peut-être plutôt par rapport au contexte de mon départ. »

…de son retour à Sclessin avec Zulte : « J’étais un peu anxieux. Je retrouvais des amis, les kinés, les stewards, les supporters. J’avais reçu beaucoup de messages avant le match. J’avais énormément d’amis en tribune. Mais j’ai tout oublié quand le match a commencé. J’étais juste heureux de retrouver Sclessin. On gagne 0-4 donc ça facilite les choses. Et il y a surtout ces applaudissements à la fin du match qui m’ont beaucoup touché… Je ne les oublierai jamais. Ça restera gravé dans ma mémoire. »

…de Zulte Waregem : « Avant que je parte à Middlesbrough, j’aurais souhaité venir ici. Ça ne s’est pas fait, c’était mon plan A. Le Standard ne voulait pas me laisser partir chez un concurrent pour les Play-Offs 1. Je suis resté en contact avec M. Dury. Quand ils se sont qualifiés pour les PO1, je l’ai félicité par message et il m’a dit que la porte était toujours ouverte. On a toujours eu cette petite relation. Je m’entendais bien avec lui, je savais quel coach il était et je connaissais aussi le club, qui prend de l’ampleur. Il faut le dire : maintenant, Zulte-Waregem est une équipe du top en Belgique. On joue un beau football, tous les joueurs qui passent par ici franchissent un pallier… Je sais aussi que si je signe au mois de juin, le coach sera encore là un an après. C’est important. Zulte-Waregem, c’est le projet de M. Dury. Il me donne sa confiance, il est derrière moi. J’avais besoin de ça. À ce stade de ma carrière, Zulte-Waregem est le meilleur club où je pouvais évoluer. Il y avait tellement de raisons de venir ici que c’était une évidence. »

Par Nicolas Taiana

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