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Hasi a-t-il un problème avec les jeunes ?

Depuis son arrivée à la tête de l’équipe A anderlechtoise, l’entraîneur kosovar n’a pas lancé énormément de jeunes dans le grand bain de la D1.

Au-delà des résultats, un coach anderlechtois doit aussi tenter de concilier les différentes tendances au sein du club. Garnir la vitrine, c’est une chose mais à Anderlecht, l’entraîneur doit aussi veiller à intégrer des jeunes. Or, les supporters ont l’impression que les jeunes n’intéressent pas Besnik Hasi. Il est pourtant si facile de les séduire en donnant une chance à des joueurs du cru. On n’est plus très loin d’une rupture entre Hasi et le public. Cela s’est vu contre Malines lorsque l’entraîneur s’est fait copieusement siffler pour avoir laissé Youri Tielemans sur le banc pendant les trois-quarts du match.

Le centre de formation d’Anderlecht n’a jamais été aussi florissant mais, en 18 mois, Hasi n’a pratiquement pas accordé de temps de jeu à Leya Iseka, Kawaya ou Matthys. Sur le même laps de temps, John van den Brom avait lancé Tielemans, Praet, Bruno, Mbemba et Dendoncker. Pour l’académie, le fait qu’un joueur comme Kawaya -pour qui Herman Van Holsbeeck avait refusé plusieurs propositions cet été- ne joue qu’une demi-heure en dix matches et ne figure bien souvent pas sur la feuille de match est un mauvais signal. D’autant que la direction répète régulièrement que le club a un rôle formateur. Dans ce contexte, il n’est pas étonnant que certains jeunes qui approchent les seize ans et à qui on propose un contrat refusent de signer. Paradoxalement, Hasi s’intéresse bien plus aux jeunes que van den Brom. Au sein du club, on ne doute pas de sa sincérité à ce sujet. Il manque rarement un match d’Espoirs et, la semaine dernière, il a même assisté à la rencontre de Youth League face à Brann Bergen.

Par Alain Eliasy

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