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Hanni: « La priorité, c’est de gagner »

Thomas Bricmont

Sofiane Hanni, le capitaine du champion en titre se dévoile et évoque la Champions League, son rôle de leader ou le jeu proposé par René Weiler. Extraits.

Sofiane Hanni à propos…

…de sa prolongation de contrat : « Je me sens bien ici. Et je n’avais pas envie de me poser de questions dans cette longue période de mercato. Je voulais être fixé rapidement. Le club est venu vers moi pour me récompenser de la saison dernière, et on était sur la même longueur d’onde. J’ai envie de profiter, cette saison, des efforts réalisés la saison passée. C’est une grosse opportunité pour moi et pour tout le groupe de jouer cette Ligue des Champions. »

…de son rôle de leader : « Je suis quelqu’un de très posé dans un vestiaire. Quand j’ai quelque chose à dire, je le dis, j’essaie de prendre mes responsabilités. Je suis conscient que, dans une équipe, il faut trois-quatre cadres qui font passer le message et j’en fais partie. Mais je ne suis pas quelqu’un qui va prendre la parole tous les jours pour afficher son statut. Aux entraînements, j’essaie surtout d’instaurer une culture de la gagne à l’équipe. « 

…du jeu d’Anderlecht : « La priorité, c’est de gagner. Après, j’adore quand on pratique du beau football, quand on arrive à marquer sur une superbe action. Je ne suis pas un joueur qui veut gagner sans la manière. J’aimerais toujours ajouter la manière. Mais face au Red Bull Salzbourg, par exemple, on a essayé de construire de derrière, et eux ils n’attendaient que ça, qu’on perde la balle. Et ça s’est payé cash. On a pris 4-1 au final. Des fois, il faut jouer plus intelligemment. « 

…du match à Manchester United :  » J’ai l’impression que c’est un de mes meilleurs matchs. Mais je n’étais pas du tout surpris, je savais que j’allais être à la hauteur. Parce que ce sont de gros matches, je me sens bien, il va y avoir du football, ce n’est pas un match de bourrins. La grande différence, c’est le rythme, car la qualité footballistique, on l’a tous à Anderlecht. Mais il faut être capable de répondre physiquement durant ces 120 minutes. On ne va pas se mentir, ce n’était pas non plus le Manchester de Sir Alex Ferguson. On savait qu’il y avait quelque chose à faire face à cette équipe. « 

Par Thomas Bricmont

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