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Genk comme tremplin

Après avoir débuté en équipe première à 15 ans en Grèce et être passé par la Russie. Nikolaos Karelis a percé au Panathinaïkos et espère en faire de même à Genk avant de viser plus haut.

Après ta saison en Russie, tu as été surpris de te retrouver au Panathinaikos ?

KARELIS: J’ai pensé: wow! C’est un grand club grec, avec une grande histoire et beaucoup de matches européens à son compteur. C’était un pas énorme. Je le dois à mes matches en équipe nationale. Le Panathinaikos venait de reprendre Yannis Anastasiou au poste d’entraîneur. Il a initié une autre mentalité, une nouvelle philosophie. Le président ne pouvait plus claquer des millions pour des joueurs comme son prédécesseur. Donc, le Panathinaikos cherchait surtout des joueurs au sein de son académie et des internationaux grecs.

Tu as trouvé ton fil immédiatement?

KARELIS: Dès mes premiers matches, les supporters m’ont traité de guerrier et ce n’était pas un compliment. C’était difficile. La pression était énorme. Vous savez à quel point les supporters sont fanatiques, voire fous, là-bas. J’ai dû faire mes preuves. Mais ça ne m’obsédait pas: j’essayais simplement de bien jouer. Je n’ai pas marqué lors de mes deux premiers matches puis je n’ai pas disputé une minute pendant quatre matches. J’ai alors été sélectionné en équipe nationale et j’ai inscrit deux buts. A mon retour au Panathinaikos, Anastasiou m’a fait entrer à la 75′. J’ai trouvé le chemin des filets deux fois ! J’étais lancé. J’ai finalement joué deux saisons au Panathinaikos. J’ai alors pensé que le moment de franchir un palier supplémentaire était arrivé.

Anderlecht s’est manifesté.

KARELIS: Oui mais pas de la même manière que Genk.

Tu connaissais Genk ?

KARELIS: Par sa participation aux coupes d’Europe mais je n’avais pas beaucoup d’informations.

Le championnat de Belgique était-il attrayant, à tes yeux ?

KARELIS: J’avais très envie de découvrir une autre philosophie, de travailler avec un autre entraîneur et d’apprendre. Je veux m’imposer ici. Ensuite, je pourrai peut-être intégrer une compétition encore meilleure. Le Panathinaikos n’a pas joué beaucoup de matches de Coupe d’Europe pendant mon séjour et les scouts ne se déplacent pas à Athènes pour visionner des matches contre des équipes de moindre format. Il est plus facile de progresser ici. Surtout à Genk, qui a formé beaucoup de joueurs qui ont ensuite rejoint de grands clubs.

Par Kristof De Ryck

Retrouvez l’intégralité de l’interview de Nikolaos Karelis dans votre Sport/Foot Magazine

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