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Felice Mazzu à Charleroi : « une juste récompense et un bon choix »

Pierre Bilic

Avec le Sporting de Charleroi, Felice Mazzu va découvrir la D1 dont il rêvait depuis quelques années.

En automne dernier, son nom a circulé au Standard mais le White Star refusa de le céder aux Rouches qui cherchaient le successeur de Ron Jans. Il y a une dizaine de jours, Felice Mazzu (47 ans) prenait congé du club de Woluwe et de ses nouveaux investisseurs. Le Carolo entendait avoir son mot à dire dans les transferts. Comme c’était impossible, Mazzu tira sa révérence.

Ancien journaliste au Soir, et ex-président du RCS Brainois (qui fête actuellement son siècle d’existence), Jean-Louis Donnay connaît bien Mazzu : « Professeur d’éducation physique, il a joué en équipe de jeunes au Sporting de Charleroi. Je l’ai remarqué à l’époque où il était adjoint de Jacques Urbain à Marchienne. À Braine, en P2, où il a entamé sa carrière de T1, on a découvert un technicien travailleur, intelligent, méticuleux. Mon rêve était d’aligner en équipe première un maximum de jeunes issus de notre centre de formation. À la fin de son passage chez nous, sept de nos 11 titulaires provenaient de nos équipes de jeunes. Il tentera de faire la même chose à Charleroi car il suit attentivement les jeunes. »

Comme Yannick Ferrera avant lui, il n’a pas de planches en D1. « À Braine, en P2, Mazzu m’avait dit qu’il entraînerait un jour en D1 », explique Donnay. « C’est fait, c’est une juste récompense, un bon choix. Il n’a pas de passé en D2 mais un gros vécu : entraîneur de jeunes, T1 en Promotion, en D3 et en D2. Son trajet me fait penser à celui de José Riga. »

Pierre Bilic

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