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Fauré :  » Quand tu goûtes une fois à l’Union, tu as envie d’y revenir « 

Jules Monnier Jules Monnier est rédacteur pour Sport/Foot Magazine

A 36 ans, Cédric Fauré, le sympathique avant toulousain, a toujours bon pied bon oeil. Après un an et demi à Charleroi, il relève un ultime défi à l’Union Saint-Gilloise.

Sept ans après l’avoir quittée, l’Union Saint-Gilloise est de retour en D2. C’était l’année où jamais pour le club 11 fois champion de Belgique : avec la réforme à venir, l’antichambre de l’élite va être réduite à huit clubs et, cette saison, il n’y aura pas de montant depuis la division 3. Accrocher le top 8 est donc une obligation pour les pensionnaires du Parc Duden et leur ambitieux président allemand Jurgen Baatzsch est bien décidé à redonner une partie de son lustre d’antan au club bruxellois.

Pour ce faire, il n’a pas lésiné sur les dépenses et de nombreux joueurs rompus à la D2 comme Grégoire Neels, Hervé Onana, Gertjan Martens ou encore Georgios Kaminiaris ont été engagés. Mais le plus célèbre des transferts entrants est sans conteste Cédric Fauré. Après avoir écumé les clubs de Ligue 1 et Ligue 2 françaises et un passage d’un an et demi au Sporting Charleroi, le Toulousain de 36 ans relève un dernier challenge dans la capitale.

Comment t’es-tu retrouvé à l’Union ?

CédricFauré: Lorsque mon aventure s’est terminée à Charleroi, j’ai eu quelques propositions de clubs de Jupiler Pro League mais je ne les ai pas jugées intéressantes parce qu’il s’agissait toujours de contrats d’un an. L’Union s’est présentée assez tôt et m’a proposé un bail de deux ans, plus une troisième année en option et une reconversion au club. C’est un projet intéressant, un club qui a un très gros passé et j’aime beaucoup ces histoires-là. L’idée d’écrire une nouvelle page de l’histoire du club m’a séduite.

Le fait d’évoluer en D2 ne t’a pas refroidi ?

Fauré: Non, ça ne m’a pas fait peur. Je savais qu’à 36 ans, ça allait être difficile de retrouver un challenge en D1. L’Union voulait vraiment me recruter et le discours du coach m’a plu. Aujourd’hui, le plus important pour moi c’est de prendre du plaisir et je peux garantir que c’est le cas ici aux entraînements comme en match le week-end. Maintenant que je connais un peu mieux le club, je peux dire que je ne me suis pas trompé. J’ai pas mal bourlingué mais je n’ai jamais connu de club aussi convivial.

Comme la plupart des équipes de D2, votre objectif est d’atteindre le top 8.

Fauré: Oui, c’est important. Ca va déterminer la durée des contrats des joueurs, le professionnalisme qui est en train de s’installer au club. Si demain on est dans les 8, il y aura plus de joueurs pros et la différence avec la D1 va se réduire. Le président est en train d’investir, il fait énormément de choses. Il ne faudrait pas qu’il n’y ait rien à l’arrivée. Je pense qu’il y a trois  » gros  » qui jouent la montée directe : Antwerp, Eupen et le Cercle. Derrière, tout le monde peut battre tout le monde. Jusqu’à présent, notre bilan est positif et il faut qu’on continue sur notre lancée.

L’Union est réputée pour son ambiance.

Fauré: Oui, et ce n’est pas usurpé. J’adore ça. J’en parle avec mes amis français et beaucoup veulent venir voir à quoi ça ressemble. Le fait d’avoir tous ces gens dans les tribunes qui chantent qu’il y ait du soleil ou qu’il pleuve, c’est vraiment atypique. Je pense qu’aujourd’hui, dans beaucoup de stades, on peut parler de spectateurs mais ici, à l’Union, ce sont de vrais supporters. C’est ancré dans ce club. Quand on vient une fois voir l’Union, on a forcément envie d’y revenir.

Par Jules Monnier

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