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Djuricic :  » L’été dernier, j’ai refusé le Standard « 

Benfica n’en voulait plus mais il a été accueilli à bras ouverts au Parc Astrid. Avec sa technique, sa créativité et son audace, Filip Djuricic a tout à fait le style anderlechtois et ne se voyait pas au Standard

Vous avez joué à Waasland Beveren dimanche, vous vous rendez à l’Olympiakos ce jeudi puis il y aura le match face au Standard, dimanche prochain. Vos équipiers vous ont-ils déjà prévenu que ce match, c’est la guerre?

FilipDjuricic: Le programme est tellement chargé que nous n’avons pas encore eu le temps de parler du Standard. Ce n’est d’ailleurs pas nécessaire. J’imagine que ce sera un match engagé, avec des duels à la limite du tolérable, comme dans n’importe quel clasico. Je m’attends à un match comme Partizan – Etoile Rouge, en Serbie.

Anderlecht n’a pas remporté un seul de ses cinq derniers matches face au Standard.

Djuricic: C’est vrai? Alors, nous n’avons pas le choix: nous devons gagner. D’abord parce que nous jouons à domicile et ensuite parce que notre équipe est meilleure que celle du Standard.

Le Standard va se battre comme si sa survie en dépendait. Vous êtes prêt à mettre le pied?

Djuricic : Si on m’agresse, je répondrai. (il réfléchit) Puisqu’on parle du Standard: l’été dernier, à la fin du mercato, Daniel Van Buyten et Bruno Venanzi m’ont téléphoné. Le Standard avait plutôt mal entamé le championnat et cherchait du renfort. Mais je n’avais pas envie de jouer là. Je me suis dit que si j’allais en Belgique, ce serait seulement pour jouer au sein du club qui possède le plus beau palmarès. Et que je sache, Anderlecht est le meilleur club belge.

Le discours de Van Buyten ne vous a pas plu?

Djuricic : Quand un grand monsieur comme Van Buyten vous appelle, vous êtes impressionné. Je l’ai donc écouté, par politesse. Mais la proposition n’était pas convaincante. Je n’ai même pas dû réfléchir: dès la première seconde, j’avais compris que ce n’était pas pour moi. Il y a des clubs qui ne conviennent pas à votre style de jeu ou à votre personnalité. Et j’avais le sentiment de ne pas devoir y aller. Ça s’est donc arrêté à cela. Je n’ai même pas éprouvé le besoin de visiter le stade ou le centre d’entraînement.

Par Alain Eliasy

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