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Diables Rouges: Marc Wilmots recompose son noyau

Même si certains utiliseront peut-être le mot ce n’est pas la révolution. Un mot que n’aime d’ailleurs sûrement pas Marc Wilmots, du moins quand il s’agit de football en général, et de « son » équipe nationale en particulier.

Marc Wilmots ne va donc pas aligner des formations inédites à Andorre le samedi 10 octobre, puis contre Israël le mardi 13, pour les deux derniers matches des qualifications pour l’Euro-2016 en France, qui doivent permettre à la Belgique de signer un 6 sur 6 et de terminer en tête du Groupe B.

« C’est évidemment l’objectif », a-t-il dit vendredi midi en conférence de presse. « Mais je ne vais pas non plus me priver de l’occasion de faire quelques essais en vue de l’Euro, et de faire venir quelques joueurs afin de les observer et de mieux les connaître. D’autant que les circonstances s’y prêtent, et que je dois aussi tenir compte de la forme du moment… »

Ce sont donc a priori les « circonstances », en l’occurrence les indisponibilités de Thibaut Courtois, Thomas Vermaelen et Christian Benteke, qui auraient profité à Matz Sels, Jordan Lukaku (Jan Vertonghen pourrait être déplacé en défense centrale) et Laurent Depoitre qui a effectivement un profil comparable à celui de Benteke. Même si les trois appelés sont aussi incontestablement en forme.

Pour Svens Kums, un des trois gantois retenus, qui est lui préféré à Steven Defour, c’est plutôt la forme qui a joué. « Steven est sur le bon chemin mais je le connais déjà comme ma poche. Je préfère voir comment un Kums actuellement en plein boum peut s’intégrer au groupe, voire se débrouiller sur le terrain… »

« Le rôle d’un arrière, c’est d’abord de défendre ! »

Outre Jordan Lukaku, Wilmots a aussi appelé Thomas Meunier et Luis Pedro Cavanda, des arrières d’aile qui aiment les montées balles au pied sur leur flanc. Mais on vous l’a dit, Wilmots ne fait pas la révolution.

« Chez moi le rôle d’un défenseur c’est avant tout de défendre, et on n’encaisse d’ailleurs presque pas (10 buts en 23 matches à enjeu, ndlr). Maintenant s’ils peuvent aussi parfois m’apporter le surnombre sans risque dans la partie adverse, tant mieux.. »

Zakaria Bakkali aussi, est appelé pour sa vivacité sur l’aile et sa capacité à se débarrasser d’un joueur par un dribble, comme Dries Mertens. « Ce qui nous a manqué à Chypre », estime Wilmots, « les longs ballons, je ne veux plus voir… »

La présence dans le groupe de Vincent Kompany et Nicolas Lombaerts, pourtant blessés, témoigne aussi de la volonté du sélectionneur de ne pas sortir de la ligne qu’il s’est tracée. « Vincent est le capitaine et je sentais bien qu’il voulait venir », explique-t-il. « On a par ailleurs toujours besoin d’un guerrier comme Nicolas. Aucun des deux n’est gravement touché et ils devraient pouvoir jouer le deuxième match, voire même le premier pour ce qui concerne Lombaerts ! ».

Pour Laurent Ciman et Kevin Mirallas, l’explication est à a peu près la même (« je connais déjà ») que pour Defour. Michy Batshuayi est par contre jugé « en méforme, à l’image de son club ».

Enfin Adnan Januzaj ne joue pas au Borussia Dortmund dans le rôle où le souhaiterait Wilmots, mais en numéro neuf. Il le préfère sur le côté gauche, d’où la sélection de Bakkali qui a « un peu le même profil qu’Hazard » à ses yeux, « toutes proportions gardées bien sûr… »

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