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Courtois: « Chaque match peut être le dernier »

À la veille de la Coupe du monde, nous avons rencontré Thibaut Courtois. Il nous parle de l’évolution des Diables Rouges au cours des quatre dernières années et des ambitions d’une équipe nationale dont beaucoup de joueurs en sont à leur troisième grand tournoi consécutif. Extrait.

Thibaut Courtois à propos…

…de ce qu’il retient des tournois précédents : « Je me dis toujours que chaque match sera peut-être le dernier et qu’il faut le jouer à fond. Tout peut se jouer en un instant. Si nous avons été éliminés par l’Argentine il y a quatre ans, ce n’est pas parce que nous n’avons pas joué à fond. Par contre, le Pays de Galles en voulait certainement plus que nous, surtout lorsque nous avons mené 1-0. Par la suite, nous n’avons plus réussi à mettre autant d’intensité dans le jeu. Or, dans les grands tournois, il est très important de donner le maximum à tout moment. Pour le reste… Maintenant, nous avons de l’expérience, nous savons à quoi nous en tenir. Nous pouvons être battus par n’importe quelle équipe, même le Panama ou la Tunisie. Sans intensité, on ne gagnera pas ces matches-là. »

…des ambitions des Diables : « On nous pose tellement souvent la question de nos ambitions… À vrai dire, on n’aime pas parler de ça car on ne veut pas faire les malins. Le Panama et l’Arabie saoudite ne diront évidemment pas qu’ils visent une demi-finale mais nous, nous devons nous fixer cet objectif. On ne peut pas se contenter d’un quart. Et si on perd cette demi-finale en raison des circonstances ou aux penalties, on pourra encore se consoler avec la troisième place mais je pense que personne ne serait heureux de rater la finale. »

…du négativisme autour de l’équipe : « C’est en partie dû à ce qui s’est passé avec Radja. Ce n’était pas l’idéal mais le sélectionneur a fait son choix et chacun doit le respecter. On doit avancer et se concentrer là-dessus. Radja est un grand joueur mais on doit avancer en équipe et obtenir de bons résultats en Russie. »

…de son importance au sein de l’équipe : « God… Celui qui gagne beaucoup a automatiquement de l’importance. Mais le leader sur le terrain, c’est le capitaine : Eden, Vincent… Il ne faut pas cinq ou six leaders. Je donne mon avis et je pense que c’est légitime mais je ne suis pas du genre à prendre la parole devant tout le groupe, sauf si c’est nécessaire. Il y a d’autres joueurs pour ça. »

Par Peter t’Kint et Thomas Bricmont

Retrouvez l’intégralité de l’interview de Thibaut Courtois dans votre Sport/Foot Magazine

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