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Charleroi – Mehdi Bayat : « Je n’ai jamais cru en la solution D’Onofrio »

Désormais administrateur délégué du Sporting de Charleroi, Mehdi Bayat revient sur la vente du club par son oncle Abbas.

Au moment de la montée, ce n’est un secret pour personne : Abbas Bayat est plus que jamais vendeur. Cela s’est éternisé et le club a perdu un temps précieux dans la préparation de son retour en D1.

Mehdi Bayat : Tout à fait. Entre un président vendeur et un successeur qui n’est pas encore en place, le club a en effet dû se préparer dans l’incertitude. J’ai eu la chance de vivre tout cela et d’assurer la continuité entre les deux époques. Une chose était claire à mes yeux : la vente devait se faire avant le 31 août. Tout s’est donc dénoué à la dernière minute, ce qui nous a permis de recruter Rossini et les jeunes Anderlechtois. Oui, il avait été question de Rossini, Chatelle et Lepoint avant cela mais Abbas Bayat a préféré opter pour d’autres solutions : je n’étais pas tout le temps d’accord avec lui mais il était le patron.

Le 31 août, Abbas Bayat cède le club pour trois millions d’euros, n’est-ce pas ?

Si les choses ont traîné, c’est parce qu’Abbas Bayat sait ce qu’il veut et est très dur en affaires.

C’est probablement ce qui l’a empêché de faire un deal avec Lucien D’Onofrio ?

Je n’ai jamais cru à cette solution.

Oui, mais des chiffres ont circulé et des hypothèses aussi : Abbas Bayat cède le club avec ses dettes pour rien, il encaisse trois millions d’euros mais emporte quelques factures impayées, etc.

Pour être franc et honnête avec vous, il y a une clause de confidentialité et vous n’entendrez aucun chiffre de ma bouche.

Par Pierre Bilic

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