© Benteke

Benteke : sur les traces du monstre

Thomas Bricmont

Samedi, Bentegoal a rendez-vous avec l’Histoire. Celle qui peut graver son nom au palmarès de la FA Cup, dans le mythique stade de Wembley. Sport/Foot Magazine est allé à la rencontre de ses proches, à Droixhe.

« Tu te souviens, on jouait dans le parc à Droixhe et maintenant, on est dans un jet privé pour signer en Angleterre… » Après des années au quartier, du petit club de Pierreuse à Genk, en passant par l’amertume au Standard, Christian Benteke et Kismet Eris, son agent, se congratulent. C’est le dernier jour du mercato d’été 2012 et les voilà qui débarquent en Perfide Albion, à Birmingham. Au bout de la piste d’atterrissage, Aston Villa, la Premier League et son jeu qui colle si bien à Big Ben, qui a depuis toujours dépassé ses potes par le talent et par la… taille.

Benteke, souffre justement assez tôt d’une croissance précoce. « Vers 10 ans, il était déjà plus grand que beaucoup de jeunes de son âge », raconte son cousin, Joseph Olongo. « Il était intimidé par le regard des autres, surtout par celui des parents qui le soupçonnaient de mentir sur son âge. C’est pourquoi il hésitait à aller au contact. » Alors que ses parents habitent dans le quartier d’Amercoeur à Liège, on le retrouve souvent à quelques encablures de là, à Droixhe, pour tâter le cuir entre amis, parmi lesquels on compte un certain Mehdi Carcela.

Le duo partageait les bancs de l’école primaire Saint-Remacle avant la pelouse de Sclessin. « Il aurait pu choisir de se laisser aller comme plein de jeunes au quartier mais non, lui, ça a toujours été travail, travail, travail », insiste Jawad, qui faisait lui aussi partie de la fratrie de « Sarajevo », le doux surnom de l’école. « Déjà à 10-11 ans, il ne sortait pas de chez lui parce qu’il allait jouer au foot après. » Et chez lui, Benteke bosse, encore et encore. « Dans sa chambre, il avait une petite télé dans un coin. Il s’asseyait sur son lit et commençait à jongler de la tête, tout en regardant du foot. C’est comme ça qu’il travaillait ses têtes », se marre son cousin, « Jojo ».

Par Thomas Bricmont et Nicolas Taiana

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