© Liverpool FC

Benteke : les dessous d’un transfert

Thomas Bricmont

Christian Benteke a atterri sans surprise à Liverpool. Malgré la chasse de nombreux clubs prestigieux…

Si l’officialisation du passage de Big Ben chez les Reds était dans l’air du temps, c’est le montant de la transaction (plus de 46 millions d’euros) qui a frappé les esprits. Et pourtant, Liverpool n’a jamais hésité à attirer l’homme qui maintenu Villa en Premier League pendant trois saisons (lire la Love Story Benteke page 56). Le club de Birmingham n’était prêt à discuter qu’en cas d’offre synonyme de clause libératoire, une clause qui selon les dirigeants de Villa n’était en rien comparable avec l’apport du joueur : 100 millions de livres par saison, le prix du maintien du club au sein de l’élite anglaise.

La romance entre Benteke et Liverpool date de la première saison de notre international en Angleterre. Même l’an dernier, alors que Benteke s’était gravement blessé au tendon d’Achille, des dirigeants des Reds s’étaient rendus en Turquie chez Kismet Eris, l’agent du joueur pour tenter de l’arracher à Villa. La troisième tentative sera finalement la bonne. Le discours de Brendan Rodgers aura été décisif et a pleinement charmé le Liégeois. Evidemment, l’aspect salarial a également répondu aux attentes. La presse anglaise a avancé le chiffre de 200.000 euros par semaine, un montant qui semblerait quelque peu excessif. L’AC Milan, qui était le dernier club à lutter avec Liverpool cet été, était prêt à casser sa tirelire et lui offrir un salaire avoisinant les 6 millions d’euros net. L’AS Rome, tout comme l’Atlético Madrid, ont tenté de contourner l’entourage du joueur. Sans résultats. Lors de la saison 2013-2014 (avant qu’il ne se blesse), Wolfsburg et Dortmund étaient également entrés dans la danse avec des arguments financiers très convaincants surtout du côté du club de Kevin De Bruyne. Mais l’homme le plus cher de Belgique a toujours privilégié l’option anglaise.

La rumeur Manchester United a enflé à un moment mais les négociations n’ont jamais été plus loin qu’une prise de contact. Avec Chelsea, elles étaient plus avancées mais Mourinho a préféré miser sur Radamel Falcao qui ne devrait être que le back-up de Diego Costa. A l’inverse, Benteke est bien l’attaquant numéro un des Reds.

Par Thomas Bricmont

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