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Benavente : « Si je joue, il faut que je marque »

Guillaume Gautier
Guillaume Gautier Journaliste

Longtemps cantonné au banc de touche et aux bribes de matches débridés, Cristian Benavente bouscule la hiérarchie à grands coups de golazos. Rencontre avec le joueur-frisson qui sublime le collectif carolo.

Cristian Benavente à propos…

…du fait d’être décisif : « Il faut être décisif. Cette saison, par exemple, j’en suis à six buts (huit après son doublé de ce week-end : six en championnat et deux en coupe, ndlr). Mais j’en veux encore plus. Tous les joueurs offensifs doivent faire la différence. Si je joue, il faut que je marque, et c’est pareil pour Pollet, Kaveh, Bedia ou Amara. Sinon, on ne gagne pas. « 

…du 4-4-2 du début de saison : « C’est vrai que si on joue avec deux numéros 9, comme c’était le cas en début de saison, il n’y a pas vraiment de place pour moi, parce qu’on joue avec deux 9 et deux 6. L’espace entre les deux n’est pas occupé. Et cet espace-là, c’est celui où je me sens le mieux. Si je dois être assez fort pour que le coach se sente obligé de changer son système pour moi ? Dans les derniers matches, il l’a fait. »

…de son amour du foot : « Le foot, c’est quelque chose d’inné, je crois. Sans que personne ne me dise quoi que ce soit, j’ai commencé à aimer le football, depuis tout petit. Et j’ai toujours aimé el Madrid, parce qu’en Espagne il y a beaucoup d’équipes, mais au final, c’est toujours Barça ou Madrid. À l’époque, j’aimais beaucoup Mijatovic. Je me souviens que dans l’équipe, il y avait aussi Panucci. Mais j’aimais surtout Mijatovic. »

…de ses entraînements avec l’équipe A du Real : « C’est une expérience… Je ne sais pas comment dire. C’est quelque chose de vraiment différent. Tu es avec les meilleurs. L’entraîneur, pour ma première fois, c’était José Mourinho. Il y a beaucoup de respect, c’est une sensation incroyable. »

…de l’équipe nationale péruvienne et de la possible Coupe du Monde : « Je pense que défensivement, c’est une équipe avec beaucoup d’expérience. Toute la ligne arrière et les milieux de terrain se connaissent très bien. Et puis, il y a un peu de chance, qu’on a toujours besoin d’avoir. Le match nul contre l’Argentine qui s’est fini 0-0, par exemple, alors que normalement l’Argentine doit toujours marquer. Les qualifs en Amérique du Sud, ce sont les plus difficiles, pour moi. Il n’y a que cinq places, et il y a sept ou huit équipes qui pourraient faire bonne figure à la Coupe du monde. J’espère qu’on aura la chance d’y être. »

Par Guillaume Gautier

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