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 » Aujourd’hui les adversaires viennent ici pour ne pas perdre « 

Guillaume Gautier
Guillaume Gautier Journaliste

Alors que Charleroi enchaîne les saisons à rallonge, N’Ganga ne lésine pas sur les kilomètres. Le Congolais n’est pas du genre à marcher à l’économie, surtout depuis cette blessure qui l’a privé de terrain pendant de longs mois. Francis, c’est le jeu d’un fou du couloir avec le discours d’un sage. Rencontre.

En quatre saisons, tu sens que Charleroi a vraiment changé ?

N’GANGA : Aujourd’hui, il y a beaucoup plus d’attentes autour de Charleroi. Mais c’est bien, ça veut dire que les gens nous voient comme une équipe très compétitive. On est considéré par les observateurs.

Et par les adversaires…

N’GANGA : Les équipes ne viennent plus ici la fleur au fusil. J’ai l’expérience de tout ça vu que je suis là depuis le changement de direction. Avant, les adversaires venaient presque avec la certitude de prendre les trois points. Aujourd’hui, ils viennent plutôt pour ne pas perdre. Les mentalités ont changé, et ça veut dire que le club a progressé.

Charleroi qui doit faire le jeu, ça tombe plutôt bien pour un latéral offensif, non ?

N’GANGA : On est devenu une équipe avec de l’ambition et ça doit se retransmettre sur le terrain. Charleroi est une équipe qui attaque, qui essaie de prendre le jeu à son compte. Ce n’est pas toujours possible, mais on essaie d’être ambitieux, même dans le jeu.

L’apport offensif, c’est important pour toi, à ton poste ?

N’GANGA : Le poste de latéral, je le vois comme celui de premier contre-attaquant. J’aime bien les latéraux qui montent, parce que j’aime bien le jeu offensif. Le danger ne doit pas seulement venir des attaquants.

Comment on se retrouve latéral quand on aime autant attaquer ?

N’GANGA : Avant, j’étais milieu offensif gauche et attaquant. Et puis je suis arrivé au centre de formation à Grenoble, et mon coach m’a dit qu’il me voyait mieux en latéral gauche.

Le genre de commentaire qu’on n’aime pas trop entendre…

N’GANGA : C’était quand même dur à encaisser, oui. Mais il m’a mis la vérité en face. Il m’a dit que si je voulais réussir, c’était latéral gauche.

Qu’est-ce qu’il te manquait pour rester ailier ?

N’GANGA : Être plus efficace et marquer plus de buts. Le match parfait, pour moi, ce n’est pas seulement ne pas rater une passe ou ne pas encaisser un but par ma faute. Il faudrait aussi que je marque trois buts et que je mette trois assists. Là, ce serait le match parfait.

Par Guillaume Gautier

Retrouvez l’intégralité de l’interview de Francis N’Ganga dans votre Sport/Foot Magazine

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