Le Sporting n’a pas l’intention de laisser tomber son joueur et compte mettre ses meilleurs avocats sur le coup.
Malgré la tempête médiatique dans laquelle il se trouve depuis deux semaines pour avoir soi-disant parié sur des rencontres auxquelles il aurait participé, Olivier Deschacht est déjà sur la voie de la réhabilitation. Après avoir été écarté du noyau pendant trois matches, il est entré au jeu en fin de match au Standard, remplaçant Lukasz Teodorczyk…aux avant-postes. Le club voulait ainsi surtout montrer qu’il croyait en l’innocence de son joueur.
On attend toujours un premier message de soutien public d’Anderlecht à Deschacht. Dans ses communiqués officiels, le club bruxellois a toujours fait preuve de réserve jusqu’ici, souhaitant attendre le début de l’enquête. Mais en interne, on prépare minutieusement la défense du joueur, qu’Anderlecht n’aurait pas l’intention de licencier. Le président Roger Vanden Stock, notamment, est l’un de ses partisans. « Deschacht peut dormir sur ses deux oreilles: Anderlecht va mettre les meilleurs avocats sur le coup », dit-on au Sporting.
Eleven Management, l’agence de Jacques Lichtenstein qui défend les intérêts d’Olivier Deschacht, ne laisse pas tomber son joueur non plus. « Nous ne doutons pas de la version d’Olivier telle qu’elle a été reproduite par les médias », dit Daniel De Temmerman.
« Nous ne connaissons pas encore le fin mot de l’histoire. Olivier n’est pas le genre de gars qu’on doit tout le temps surveiller de près. Je ne me rappelle pas qu’il nous ait téléphoné plusieurs fois par semaine en raison d’un problème. Il fait très bien la part des choses entre les différents aspects de sa vie: le boulot, la famille et les affaires. »
Par Alain Eliasy
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