© BELGA

10 infos indispensables en provenance de Radio-vestiaire

Les 10 infos qu’il ne fallait pas louper cette semaine.

1. La tournée Thomas

Quand ses camarades s’étripent avec leur bracelet Whoop, Thomas Buffel la joue classique. Déjà focus sur son après-carrière, le Genkois lance sa 2e gamme de… gin : « Le premier Buffel Gin était fleuri et frais, celui-ci est poivré et sort fin novembre. »

Une manière aussi de rompre le deuil : Buffel avait lancé sa 1re formule pour son mariage avec son épouse, depuis décédée… Même freiné à Courtrai dans sa remontée-éclair, Stuivenberg sait à quoi sabrer ses prochains succès.

2. Zèbre noir

Javier Martos déteste les jubilés : son 200e match en Zèbre, l’autre mardi à Ostende, il l’a perdu… comme son 1er (Lierse, 1-0, janvier 2011) et son 100e (Malines, 2-1, mai 2015). Pourtant, le gus est bigot : « Je me fais toujours masser à la même heure que lors de la dernière victoire. »

Signe que le capi carolo est un vrai guignard, il est, avec Guillermo Amor, l’un des seuls ex-jeunes du Barça à avoir gravi tous les étages de La Masia… mais en ne jouant que 16 minutes avec les A. C’était en 2006 avec Frank Rijkaard, pour le doublé Liga-C1 : « Et je n’ai touché… aucune des deux primes »

Faut dire que ce mec cherche les embrouilles : son modèle est… Sergio Ramos, un félon de Bernabeu. Et même Catalan, Javi trouve aussi que l’indépendance est une bête idée. Conseil au T1 du futur : pour sa 300e cap, vers mai 2020, écarte ce Martos. Il porte la poisse.

3. La tactique avec Yannick

La meilleure défense, c'est l'attaque.
La meilleure défense, c’est l’attaque.© BELGA

Après ses nombreux départs de jeunes pour la Syrie, la commune de Vilvorde a une image à redorer. Yannick Carrasco lui offre l’occase : le flanc gauche des Diables parraine la construction d’un Centre Sportif pour footballeurs de rue qui portera son nom.

L’accent sera mis sur le 5 contre 5 avec encadrement extra-foot. On ignore si un module tactique « 3-4-3 façon Martinez » est prévu. Si oui, faudra juste que ce ne soit pas Yannick qui explique le replacement défensif.

4. Canari blindé

Gare à l'oseille.
Gare à l’oseille.© BELGA

Vincent Mannaert a rouvert le débat, Bruges veut la fin des play-offs. Les Trudonnaires pas : après chaque week-end où ils sont top 6, ils touchent… double prime.

Mais Jonas De Roeck n’est pas Raimundo : avec les Canaris 65-66, Raymond Goethals rentrait… 93 % des points après 13 matches. Tandis que Jonas a la même cadence que… Poll Peters, un chauve au teint vitreux, rouflaquettes et survet large, qui fit T1 en 98-99. Et finit au bout… 9e. Aïe, pas de double prime en vue.

5. Eurovision

Vendredi, à Gand-Standard, Matt Walker va noircir son calepin de petites notes. Ce statisticien anglais de 40 ans tourne en Europe : il veut assister à un match de chacun des 55 membres de l’UEFA.

« J’ai déjà visité Gand et je raffole de vos bières. » Après un petit HighFive avec le duo De Witte-Louwagie, qui l’a invité au stade, pas le temps de traînailler : samedi Walker sera au Luxembourg, dimanche à ADO-Feyenoord.

Le nec, il l’a déjà vécu en Arménie : « J’ai vu tous les matches du championnat… qui avaient tous lieu à Erevan le même week-end, il n’y a que 6 équipes en D1… » Vivement Gibraltar : là, les matches ont carrément tous lieu… dans le même stade.

Pour un contact sur place, @CarlHoefkens. Et sa Vanessa bien sûr. Et pour vendredi, Yves Vanderhaeghe et Laszlo Bölöni sont dispos pour un atelier perso sur les prouesses de nos refs & assistants VAR.

6. Derby des Plats Pays

Tous à la poche.
Tous à la poche.© AFP

Si Wesley Sneijder avait brossé le déplacement (et carton…) niçois à Zulte mi-septembre, il a quand même pris ses repères chez nous. Le Batave émarge aux gros contributeurs d’un crowfunding de 110.000 euros qui vient d’aboutir : la somme va permettre à un couple limbourgeois de financer, aux Etats-Unis, l’opération de leur petit Miguel, atteint d’une rare anomalie aux yeux.

Gageons juste que les Dury Boys ne paieront pas les suppléments hospitaliers sur le pitch de l’Allianz Riviera, le 23 novembre prochain.

7. Anti-choc psychologique

Ce qui compte, c'est le chemin.
Ce qui compte, c’est le chemin.© BELGA

Fêté contre Anderlecht pour son 400e match avec Zulte, Francky Dury vaut donc deux Martos.

Mais seulement… 0,57 Jan Dogaer : le plus fidèle des coaches belgicains driva le Racing Malines de… 1919 à 1956.

À côté, un contrat de 10 ans de T1 pèse peau de balle, hein Francky ?

Reste que, selon une étude suisse, le T1 chez nous vaut 12 mois de vie, pour 16 en Ligue 1… mais seulement 9 en Série A italienne.

Ça leur fait une belle jambe, aux Tintin Marquez, Runar Kristinsson et autre Yannick Ferrera.

8. #MeToo

Souple pour une centenaire.
Souple pour une centenaire.© BELGA

Tant de bahut pour les 97 barrettes de Jan Vertonghen… et quasi nada pour Aline Zeler : la capi des Red Flames a fêté à Portugal-Belgique (0-1) sa 100e cap (28 buts) avec nos Diablesses.

À 34 ans l’Ardennaise, employée à l’ACFF pour la promo du foot en jupons, se souvient : « Au début on nous donnait des équipements masculins XL pour s’entraîner, on nageait dedans, les gamins croient encore que Diables et Flames ont les mêmes contrats… »

Quoi, le Comité Exécutif n’a pas d’ordre du jour sur les primes barémiques comme en Norvège ?

9. Feu à volonté

Ce « Géant » moustachu, à lunettes et amateur de bals costumés, est vraiment partout : en pleine réouverture de l’enquête sur les Tueurs de Brabant, l’histoire rappelle que le meurtre, par la même Bande de Nivelles, du concierge de l’Auberge du Chevalier à Beersel avait déclenché… le scandale Standard-Waterschei.

Lors des fouilles du resto, propriété de Jef Jurion, les inspecteurs avaient mis la main sur les caisses noires de l’ex-meneur mauve : au départ d’un transfert opaque de Czernia du Bosuil vers Anderlecht, le juge d’instruction Bellemans alias Le Shérif avait ainsi remonté le fil pour parvenir jusqu’à Raymond Goethals, Eric Gerets, MPH, Jos Daerden, etc. Lesquels avaient au moins un alibi pour les vendredis soirs meurtriers autour des Delhaize : ils étaient en mise au vert avant leurs matches. Du moins en principe.

10. Peur de gagner

Pas trop vite, les gars !
Pas trop vite, les gars !© BELGA

Mince, ils ont encore gagné : face à Saint-Trond, Bruges a repris sa marche en avant. Que Leko arrête donc la machine à temps. « Il vaut mieux entamer les play-offs comme 2e que comme 1er », explique Johan Desmadryl, un psy du sport… jadis salarié chez ces félons du Cercle : « Être leader vous mène à un relâchement mental, c’est comme en vélo, un échappé est plus fragile qu’un chasseur. »

Sauf que les chiffres sont là : 4 fois sur 8, le leader de phase classique a cédé son trône en fin de play-offs. Pigé, Ivan ?

PAR ERIK LIBOIS

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici

Contenu partenaire