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Vazquez : « Je ne suis pas au Mexique pour me la couler douce »

Désormais joueur de Cruz Azul, l’un des grands clubs mexicains, comment se porte le footballeur pro de l’année 2015 ? Récit des premières semaines de Victor Vazquez dans son nouvel environnement.

« Je suis très heureux ici « , nous dit d’entrée Victor Vazquez.  » Débarquer dans un pays où l’on parle l’espagnol a évidemment facilité mon adaptation, et celle de ma famille, qui est également très contente. Depuis plusieurs mois, je n’ai pas caché que je pensais avoir tout donné pour Bruges, que j’avais besoin d’un nouveau défi et Cruz Azul me l’a offert ».

Officiellement transféré le 9 janvier, après des négociations qui ont tourné au feuilleton de fin d’année, Vazquez a signé un contrat de trois ans avec les cementeros, surnom d’une équipe qui appartient et porte le nom des ciments Cruz Azul, une multinationale des matériaux de constructions.

Dans ce club prospère, l’Espagnol côtoie des internationaux colombiens, équatoriens, paraguayens, et mexicains. Témoin de son haut pouvoir d’achat, le club celeste avait déjà fait son marché en Europe l’an dernier en signant l’ancien du Bayern Munich, RoqueSantaCruz.

(…)

Que l’un des quatre grands clubs historiques du football mexicain (avec América, Chivas, et Pumas) signe le meilleur joueur de la dernière Jupiler League, a été considéré comme un très bon coup par la presse locale. Au sein d’un effectif qui porte beau, Vazquez n’est toutefois pas considéré comme le sauveur, et son entraîneur, TomasBoy, a pu se donner le luxe de prendre son temps avant d’en faire un titulaire.

L’ex du Club a ainsi dû patienter jusque la sixième journée de LigaMX, le 13 février, face à Querétaro, pour prendre sa place dans le onze de départ des cementeros. Face à l’ancien employeur de Ronaldinho, Cruz Azul l’a emporté (1-0) et Vazquez, aligné comme milieu gauche, a joué sur le registre qu’on lui connaissait : habileté à se glisser entre les lignes et orientation savante du jeu agrémentée de quelques pénétrations dans l’axe.

« Boy m’utilise un peu comme MichelPreud’homme, renseigne Vazquez.  » Quand l’adversaire a la balle, je dois faire des efforts défensifs dans mon couloir, mais quand on a la possession, je suis assez libre. Physiquement, le championnat mexicain est plus faible que le belge, le pressing moins fort, j’ai donc un peu plus d’espaces, mais techniquement c’est au-dessus, tout le monde veut jouer au football, on peut dire que je prends un peu plus de plaisir ».

Selon Vazquez, son nouvel employeur, titré huit fois nationalement, pourrait être considéré comme un équivalent mexicain du Club Bruges. « C’est l’un des trois meilleurs clubs du pays « , assure-t-il.  » Les infrastructures sont excellentes et tout est fait pour tu te sentes bien. C’était aussi le cas à Bruges, sauf qu’avec la barrière de la langue tout n’a pas été si facile à mes débuts, tout simplement parce que je ne comprenais pas les gens ».

Par Thomas Goubin, à Mexico

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