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Souffle nouveau au FC Valence

Steve Van Herpe
Steve Van Herpe Steve Van Herpe est rédacteur de Sport/Voetbalmagazine.

Mestalla rêve à nouveau de la Ligue des Champions grâce à plusieurs nouveaux visages.

Real Madrid – Valence : 2-2. L’Espagne a été surprise que Valence contienne le Real, lors de la deuxième journée du championnat. Entre-temps, on a réalisé que Valence n’était plus la même équipe que celle qui, les deux dernières saisons, avait terminé à une morne douzième place. Au contraire, les Blanc et Noir s’accrochent toujours au top trois, après neuf matches. Depuis que Peter Lim, un homme d’affaires de Singapour, est devenu l’actionnaire principal et le propriétaire de Valence en août 2014, beaucoup d’entraîneurs se sont cassé les dents : Nuno, Gary Neville, Pako Ayestaran et Cesare Prandelli, sans oublier les dépannages de l’adjoint Salvador Gonzalez Voro.

Mais tout a changé à Mestalla sous l’impulsion de Mateu Alemany, le nouveau directeur général. Alemany, qui a été président du Real Majorque dans une autre vie, a enrôlé un entraîneur à succès, Marcelino (52 ans). L’ancien médian, contraint à mettre un terme à sa carrière à 28 ans, suite à une blessure, a connu une seconde carrière irrégulière jusqu’à son arrivée à Villarreal en 2013. Il a mené celui-ci dans le top six de la Primera Division à trois reprises et a même disputé les demi-finales de l’Europa League 2015-2016, perdues contre le Liverpool de Jürgen Klopp. Il a été limogé en août 2016, suite à des divergences d’opinion avec la direction. Il refait maintenant surface à Valence et de quelle manière !

Après neuf journées, le compteur des Los Che est à 25 buts, ce qui n’était plus arrivé depuis… 1954/1955. Autre fait saillant : Valence est l’équipe la moins souvent menée du championnat : seulement huit minutes contre le Real. On effectue déjà des comparaisons avec l’époque de Rafael Benitez, qui avait offert deux titres et la Coupe UEFA à Valence. Bien que cette comparaison soit prématurée, il est clair qu’un vent nouveau souffle à Mestalla.

Trois  » cas  » n’ont pas survécu à ce souffle nouveau dans le vestiaire : le gardien Diego Alves, le médian Enzo Perez, acheté pour 25 millions et revendu pour trois millions à River Plate, et l’avant Alvaro Negredo.  » Pour changer la dynamique du vestiaire, il fallait que certains joueurs s’en aillent « , a commenté Marcelino à ce sujet. Il a enrôlé d’autres footballeurs, comme Geoffrey Kondogbia (loué à l’Inter) et Gonçalo Guedes (loué au PSG). Le Belgo-Brésilien Andreas Pereira est aussi mis à la disposition des Espagnols pour un an par Manchester United. Il s’est déjà montré à quelques reprises mais il a surtout fait parler de lui pour un excès de vitesse : 148 km/h en agglomération.

Marcelino est un entraîneur qui aime un jeu compact, intense, basé sur une solide discipline défensive. Son équipe doit exploiter les espaces. Il a l’art de hausser le niveau des joueurs et il le prouve pour l’instant avec l’avant italien Simone Zaza et l’ailier brésilien Rodrigo. Bref, ça bouge à Valence. Ça faisait longtemps.

Par Steve Van Herpe

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