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Sepp Blatter trouve le temps judiciaire « un peu long »

Sepp Blatter s’impatiente… Sous le coup d’une procédure pénale depuis 2015 pour « gestion déloyale » dont l’affaire du paiement controversé de 1,8 MEUR à Michel Platini, l’ex-président de la Fifa aimerait bien que cela « se finisse », a-t-il expliqué jeudi.

Les avocats des deux parties ont été convoqués il y a deux semaines par la justice suisse à Berne dans le cadre de cette affaire, a assuré Sepp Blatter à Zurich devant plusieurs médias, dont l’AFP. Selon l’ancien patron de la Fifa « rien » ne s’était passé depuis septembre 2015, date de l’ouverture d’une procédure à son encontre pour « gestion déloyale », ajoutant: « c’est un peu long ».

Selon lui, ces auditions sont liées à la saisine de la Cour européenne des droits de l’Homme par Michel Platini, suspendu pour les mêmes faits.

« Maintenant Platini a saisi la Cour européenne des droits de l’Homme. Il y a deux semaines, la justice suisse a entendu le clan Platini à Berne. Mon avocat était également présent et il a de nouveau démontré que le paiement à Platini a été fait correctement », a expliqué M. Blatter.

M. Blatter, président de la Fifa de 1998 à 2015, avait quitté son siège de président de la Fifa en pleine vague de scandales en 2015.

Le Valaisan, qui fêtera ses 82 ans dans deux jours, a ensuite été suspendu 6 ans (8 ans en première instance avant appel) par la justice interne de la Fifa pour un paiement controversé de 2 millions de francs suisses (1,8 M EUR), à son ex-ami et ex-allié Michel Platini. La justice suisse a également ouvert en septembre 2015 une procédure à son encontre pour « gestion déloyale ».

Platini avait lui saisi le Tribunal fédéral suisse – en vain – pour contester sa suspension de quatre ans, ce que n’avait pas fait Blatter. Le Français s’est désormais tourné vers la Cour européenne des droits de l’Homme à Strasbourg.

« J’aimerais bien qu’on en finisse. Si le cas est clos devant la justice suisse, il n’y a pas de raison d’avoir eu un cas à la Fifa. Ce que je veux faire c’est travailler du côté de la justice suisse mais aussi voir les arguments nécessaires pour obtenir une cassation de la décision de la commission d’éthique », a encore indiqué le Valaisan.

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