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Ronaldo, Salah, Suarez… L’heure des stars a sonné !

Le feu d’artifice de la Russie contre l’Arabie saoudite (5-0) a donné le coup d’envoi du Mondial-2018 mais tout le monde attend maintenant la pluie de stars du ballon rond. Cela tombe bien, Luis Suarez (Uruguay), Mohamed Salah (Egypte) et bien sûr Cristiano Ronaldo (Portugal) entrent en lice ce vendredi.

– Comment va ‘CR7’? –

C’est LE choc: le Portugal, champion d’Europe en titre, affronte à 18h00 GMT l’Espagne, champion du monde 2010. Soit un duel entre Cristiano Ronaldo et Sergio Ramos, stars du Real Madrid, un club qui a bien perturbé l’avant Coupe du Monde de la sélection espagnole.

Le triple vainqueur consécutif de la Ligue des champions a en effet annoncé que le sélectionneur Julen Lopetegui le rejoindrait après la Coupe du Monde et la fédération espagnole a débarqué le Basque. Pour le remplacer par le moins expérimenté Fernando Hierro… A deux jours de l’entrée en lice de la Roja en Coupe du Monde!

« Les Espagnols se connaissent depuis des années et ils ne vont perdre ni leur jeu ni leur classe », a toutefois averti le sélectionneur champion du monde sortant, l’Allemand Joachim Low. « Si on peut parler d’une équipe bien rodée, qui possède sa philosophie du football depuis des années, c’est bien l’Espagne. »

Ronaldo lui-même a connu un avant-Mondial perturbé, laissant entrevoir son envie de quitter le Real Madrid sur fond de désaccord contractuel. « Cristiano est désormais uniquement concentré sur l’équipe nationale », a assuré son équipier Bernardo Silva mercredi. « C’est notre capitaine, il nous donne l’exemple et conseille les jeunes joueurs en partageant son expérience ».

Au casting de ce match du groupe B, il y aura aussi les talents émergents Isco ou Koke contre Gonçalo Guedes ou Gelson Martins, les filous Sergi Busquets et Pepe, et bien sûr le buteur de la finale du Mondial-2010, Andres Iniesta, qui dispute sans doute son dernier tournoi avec le maillot espagnol.

– Céleste ou Pharaons –

Direction Ekaterinbourg, pour une belle affiche opposant l’Uruguay à l’Egypte (12h00 GMT). D’un côté, une sélection louée dans le monde entier pour « sa « garra » – littéralement, ses griffes, son caractère -, emmenée par deux buteurs affamés et collectifs, Edinson Cavani et Luis Suarez.

Coachée depuis 2012 par Oscar Tabarez, la Celeste est arrivé à maturité et demeure, Mondial après Mondial, une équipe toujours difficile à battre. « Par tradition, on a toujours eu des équipes vraiment compactes, qui travaillent beaucoup, font mal, ne vont rien laisser passer », a expliqué à l’AFP l’entraîneur uruguayen de Bordeaux, Gustavo Poyet.

De l’autre, l’Egypte de Mohamed Salah. Devenu l’un des footballeurs de l’année lors de sa saison magnifique avec Liverpool, l’ailier (26 ans ce vendredi) devrait être de la partie malgré sa blessure à la clavicule gauche en finale de la Ligue des champions. « Je peux presque vous assurer à 100% qu’il jouera », a indiqué jeudi son sélectionneur, Hector Cuper.

Il s’agit en tout cas d’un match crucial pour les huitièmes de finale dans le groupe A, et la présence du Reds est évidemment un gros plus pour les Egyptiens, qui retrouvent la Coupe du Monde après 28 ans d’absence.

– Renard vs Queiroz –

Enfin, il ne faudra pas bouder le Maroc qui défie l’Iran, autre rencontre du groupe B (15h00 GMT).

Moins riche en stars, mais pas en joueurs de talents (Mehdi Benatia ou Younès Belhanda côté Marocain, Sardar Azmoun pour la « Team Melli ») ni en entraîneurs hauts en couleur, entre le charismatique Français Hervé Renard et son combo chemise immaculée, sourire « ultra brillant », torse musclé et bronzage impeccable d’un côté, et l’expérimenté Portugais Carlos Queiroz, son regard perçant et son verbe haut de l’autre.

Viendront ensuite Antoine Griezmann et les Bleus face à l’Australie, Lionel Messi et l’Argentine contre l’Islande, ou encore Luka Modric et sa Croatie opposée au jeune Nigéria. Mais ça, ce sera pour samedi…

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