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Ronald Vargas:  » Anderlecht – Olympiacos sera équilibré « 

Steve Van Herpe
Steve Van Herpe Steve Van Herpe est rédacteur de Sport/Voetbalmagazine.

L’ex- joueur vénézuélien d’Anderlecht et du Club Bruges est une des sensations du championnat grec.  » L’été dernier je pouvais aller au KV Ostende mais j’ai choisi l’AEK Athènes « .

Avec 8 buts et 6 assists, le milieu de terrain vénézuélien de 29 ans, Ronald Vargas, est un des joueurs les plus productifs de l’AEK Athènes et le meilleur étranger de la compétition grecque. La situation fait indéniablement penser à sa saison la plus réussie en Belgique, en 2010-2011, quand il emmenait le classement des buteurs avec 15 goals mais s’était rompu les ligaments croisés en février sur le terrain du KRC Genk.

Depuis ce moment, sa vie de footballeur n’a été qu’un enchaînement de blessures. Transféré à Anderlecht à la fin de cette saison-là, il n’a, en trois ans, quasiment jamais joué pour les Mauves, bien qu’il soit libéré de ses tourments physiques à la fin de son séjour dans la capitale. A l’été 2014, Besnik Hasi lui a fait comprendre qu’il devait s’en aller.

Gagner la Coupe

Depuis lors, le vent a tourné. La saison dernière, il était l’un des meilleurs éléments de la formation turque de Balikesirspor puis a donc pris le chemin de l’AEK Athènes. Avec un goût de revanche en bouche ? « Non », dit Ronald Vargas depuis son domicile athénien. « Ce sont simplement des périodes à traverser ».

Aujourd’hui, le Vénézuélien pourrait très bien jouer pour le KV Ostende. « C’est vrai, mais j’ai trouvé que l’AEK Athènes était plus intéressant ». Le club grec a disputé la Coupe d’Europe pour la dernière fois en 2011-2012 mais un ticket européen semble ne plus pouvoir lui échapper cette saison. L’AEK est deuxième en championnat et est en demi-finale de la Coupe grecque.

Vargas : « Le titre sera pour l’Olympiacos (qui compte 16 points d’avance sur l’AEK, son plus proche poursuivant, ndlr) mais nous espérons remporter la Coupe.

Le héros de l’AEK

Lorsqu’on lui demande s’il va regarder Anderlecht-Olympiacos, il n’hésite pas une seconde : « Naturellement. Je pense que ce sera un match équilibré. Les deux équipes me semblent de force égale. Si je devais faire un pronostic, je dirais 2-1 ou 1-0 pour Anderlecht ».

La semaine dernière, Vargas était une nouvelle fois le héros de l’AEK en inscrivant l’unique but des siens face à l’Olympiacos. « Ah, le héros… Je suis juste l’un des 11 joueurs sur le terrain », nuance-t-il modestement.

Un autre titulaire de l’AEK est aussi bien connu chez nous : l’ex-Buffalo César Arzo (30 ans). « J’ai beaucoup de contacts avec lui. Il y a encore d’autres hispanophones dans le noyau et nous formons une vraie bande. Le coach (Gustavo Poyet, l’ancien joueur entre autres de Chelsea et Tottenham, ndlr) est uruguayen, il parle aussi espagnol.

Futur

Les perspectives européennes et le climat grec sont deux arguments en faveur d’un séjour prolongé à Athènes pour le Vénézuélien. « En football, on ne peut jamais prévoir, évidemment. Mais mon contrat court jusqu’à l’été 2017. Après, on verra ».

Sa compagne est belge et son avenir plus lointain se trouve donc dans notre pays. « Nous avons acheté une maison là-bas donc quand je mettrai un terme à ma carrière nous rentrerons en Belgique ». Vargas n’y manquera pas de contacts : « J’ai encore fréquemment des nouvelles de Mati Suarez, Andy Najar, Fernando Canesin ou Joseph Akpala notamment ».

Par Steve Van Herpe

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