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Qui va inquiéter Barcelone?

Lionel Messi et Cie visent un nouveau trophée au Mondial des clubs.

Ce jeudi, les meilleures formations des différentes compétitions internationales entament le Mondial des clubs, qui en est à sa douzième édition. Il se déroule pour la septième fois au Japon. L’Amérique du Sud convoite le tournoi mais l’Asie est dingue de la visite des stars mondiales. Après un détour de deux ans par le Maroc, le Mondial revient donc au Japon. Deux villes, Osaka et Yokohama, accueillent les sept clubs : Barcelone, vainqueur de la Ligue des Champions, et River Plate, lauréat de la Copa Libertadores, font leur entrée en demi-finale. Le TP Mazembe, gagnant de la Ligue des Champions africaine, America, vainqueur de l’épreuve de la CONCACAF, et Guangzhou Evergrande, qui aligne Robinho et a remporté l’édition asiatique, entrent en lice en quarts de finale. Ce jeudi, Auckland City, tenant de la Coupe océanienne, entame le tournoi contre Gamba Osaka, le club représentant le Japon. Les Néo-zélandais ont proposé d’aménager la formule l’année dernière afin de pouvoir disputer au moins deux matches mais la FIFA a décidé de ne rien changer, le calendrier étant déjà assez chargé.

Tous les regards sont tournés vers Messi et Cie, qui peuvent prétendre à une quatrième victoire. Comme d’habitude, le tenant de la Copa Libertadores sera leur principal concurrent: à neuf reprises, la finale a opposé l’Europe à l’Amérique du Sud. En 2010, le TP Mazembe congolais a disputé la finale, imité trois ans plus tard par le Raja Casablanca, lors de la première organisation marocaine. Comme chaque année, America, le club mexicain, suscite un intérêt mêlé de curiosité. En théorie, les représentants de ce pays peuvent se qualifier par deux voies : leurs meilleures formations sont qualifiées pour la Ligue des Champions nord-américaine -le Montréal de Laurent Ciman a perdu la finale face à America- tandis que les autres disputent la Copa Libertadores. Cet été, River Plate a battu une équipe mexicaine, Club Tigres de Monterrey, en finale. Deux des artisans de ce succès ne sont pas au Japon : juste avant la finale, Teofilo Guttierrez a quitté River pour le Sporting Lisbonne et le défenseur central Ramiro Funes Mori, qui a marqué en finale, est maintenant titulaire à Everton.

En revanche, l’équipe sud-américaine aligne un nom très connu : le bon vieux Javier Saviola (33 ans), jadis un grand espoir du Barça. La colonie espagnole suivra avec une attention particulière les prestations du médian Matias Kranevitter (22 ans), le médian défensif. Il a été un des meilleurs footballeurs du dernier championnat d’Argentine et a signé un contrat à l’Atletico Madrid, qui l’a laissé à Buenos Aires jusqu’à cette Coupe du Monde des clubs.

Par Peter T’Kint

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