Dennis Praet était un gros transfert pour la Sampdoria mais jusqu’à présent, ça ne lui a pas valu de place de titulaire.
Le 23 août, Dennis Praet n’a pas rejoint Séville ni l’AC Milan mais Bogliasco, le centre d’entraînement de la Sampdoria. Le président Massimo Ferrero a déboursé dix millions : huit plus deux de primes. « Un cadeau au nouvel entraîneur », a-t-il annoncé fièrement. Le nouveau coach n’est autre que Marco Giampaolo, auteur d’une belle saison à Empoli et remplaçant de Vincenzo Montella, parti à Milan.
Après l’avant colombien Luis Muriel, qui a coûté onze millions, Praet est le transfert le plus cher depuis que Ferrero a repris le club l’été 2014. Il est censé évoluer en trequartista derrière le duo de pointe Muriel-Fabio Quagliarella et apporter sa créativité. Malheureusement, jusqu’au week-end dernier, Praet n’a été titularisé que quatre fois en dix matches et est entré en cours de jeu à trois reprises, ce qui lui fait un total de 389 minutes de jeu ou 38,9 par match. Il a effectué ses débuts le 16 septembre contre Milan, à sa meilleure place, en soutien offensif, Alvarez étant suspendu.
« Praet a encore une large marge de progression », a commenté Giampaolo à l’issue du match. « Il a été catapulté dans une réalité qu’il ignore encore. » Pour la Gazzetta dello Sport, il est « un joueur doté de bons pieds mais trop timide. Il n’apporte pas encore le cachet attendu. »
Le Portugais Bruno Fernando a dégommé Alvarez et occupe la meilleure place de Praet. Giampaolo aligne donc celui-ci sur les flancs, à gauche contre la Juventus ou à droite à Cagliari mais là aussi, il n’est qu’un second choix, après Karol Linetty à gauche et Edgar Barreto à droite. Praet devrait toutefois bientôt surmonter son temps d’adaptation et montrer pourquoi la Samp a dépensé autant pour ses services.
Par Geert Foutré
