© BELGA/Bruno Fahy

Mondial 2018: Belgique et Angleterre largement favoris du groupe G

La Belgique et sa « génération dorée » ainsi que la richissime Angleterre seront les grands favoris du groupe G de la Coupe du monde, reléguant la Tunisie et le Panama au rôle de potentielle surprise.

Les « Diables rouges » sont attendus au tournant: menés par les vedettes Kevin de Bruyne, Eden Hazard et Romelu Lukaku, ils doivent désormais atteindre leur fantastique potentiel. L’élimination en quart de finale il y a quatre ans avait déçu, mais l’équipe était encore jeune. La sortie au même stade à l’Euro-2016 avait été considérée comme un échec cinglant, précipitant le départ du sélectionneur Marc Wilmots.

Reprise par Roberto Martinez, la Belgique s’est qualifiée sans problème, mais des doutes subsistent quant à la capacité de l’Espagnol à tirer le meilleur d’une équipe extrêmement talentueuse. Sa décision d’exclure le milieu romain Radja Nainggolan a déjà fait des vagues, provoquant un certain mécontentement chez les supporters.

L’Angleterre, elle, aura des ambitions plus modestes après avoir échoué en huitièmes de finale lors de ses deux derniers grands tournois. Menés par Gareth Southgate, qui a opéré un grand rajeunissement, les « Three Lions » visent sans doute le coup d’après, l’Euro-2020, voire le Mondial-2022.

Reste que le parcours des Anglais dépendra en grande partie de la forme de leur vedette et capitaine Harry Kane. Machine à marquer avec Tottenham, l’attaquant pourra-t-il transcrire sa forme en club avec un succès en sélection?

Si l’effectif anglais est rempli de jeunes talents offensifs, des doutes subsistent quant à son milieu de terrain, un peu maigre pour un Mondial.

Les espoirs de la Tunisie de remporter un match en Coupe du monde pour la première fois depuis 1978 ont pris du plomb dans l’aile après la blessure de la star Youssef Msakni. Le sélectionneur Nabil Maaloul a comparé son forfait à une absence de Messi pour l’Argentine.

Enfin, pour sa première participation à un Mondial, le Panama sera le Petit Poucet du groupe.

Après le miracle de la qualification, les « Canaleros » ont pu mesurer l’écart de niveau contre les équipes européennes, même modestes, s’inclinant notamment 6-0 contre la Suisse en mars.

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