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La technologie sur la ligne de but enfin en vigueur pour l’Euro

Quatre ans après la Fifa, l’UEFA va enfin faire sa petite révolution arbitrale avec l’introduction de la technologie sur la ligne de but pour l’Euro-2016 en France (10 juin-10 juillet), afin de seconder les arbitres et éviter une erreur majeure comme lors de la dernière édition.

19 juin 2012 à Donetsk, lors du match de poule Ukraine-Angleterre de l’Euro, l’Ukrainien Marko Devic pensait avoir égalisé en voyant son tir contré franchir la ligne, avant d’être dégagé en catastrophe par l’Anglais John Terry. Mais comme lors du Mondial-2010 en Afrique du Sud, et la fameuse frappe de Frank Lampard contre l’Allemagne qui avait touché la barre transversale de Manuel Neuer avant de rebondir nettement derrière la ligne, l’arbitre hongrois Viktor Kassai n’avait pas validé le but, malgré la présence d’assistants supplémentaires derrière les cages. L’Angleterre menait alors 1-0, score sur lequel elle s’est finalement imposée pour se qualifier en quarts de finale.

Pour éviter de nouveaux épisodes similaires, l’UEFA a autorisé en janvier dernier l’utilisation de la GLT (diminutif tiré de l’anglais Goal-line technology), alors que celle-ci avait déjà été introduite dès 2012 par la Fédération internationale (Fifa), notamment pour le Mondial-2014, suivie depuis par quatre des principaux championnats européens (Allemagne, Angleterre, France, Italie).

Cette technologie permet, grâce à des caméras, de vérifier si un ballon a bel et bien franchi la ligne de but. Elle viendra en complément de l’arbitrage à cinq déjà utilisé par l’UEFA, longtemps privilégié par son ancien président Michel Platini. « La Goal-line technology et les arbitres de surface (situés derrière les cages) se complètent parfaitement », avait estimé Pierluigi Collina, patron de la commission d’arbitrage de l’UEFA, fin avril.

« C’est un outil qui a permis de soulager la tâche des arbitres assistants qui peuvent aujourd’hui se focaliser sur le hors-jeu. Cela apporte de la sérénité », explique à l’AFP le Français Clément Turpin, l’un des 18 arbitres de champ de l’Euro-2016.

L’instance européenne a choisi la technologie développée par la société Hawk-Eye pour équiper les dix stades de l’Euro-2016. Une technologie utilisée pour la première fois lors de la finale de l’Europa League, et également retenue pour la finale de la Ligue des champions à Milan le 28 mai.

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