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La FIFA « continuera d’exhorter » le Qatar à améliorer les conditions des migrants

La FIFA entend « continuer d’exhorter » le Qatar à améliorer la situation de ses travailleurs migrants, une promesse que le pays organisateur du Mondial 2022 n’a pas tenue selon un rapport d’Amnesty International présenté mercredi.

« La FIFA, aux côtés des syndicats et des organisations des droits de l’Homme, continuera d’exhorter les autorités qataries à accomplir les réformes et abolir le système de la Kafala », a déclaré dans un communiqué la Fédération internationale de football, à qui Amnesty demande « d’accorder la priorité » à ce dossier.

La FIFA se défend en affirmant avoir, « de manière répétée, alerté publiquement et jusqu’aux plus hautes autorités du Qatar sur le fait que des conditions de travail décentes étaient impératives pour tous les travailleurs au Qatar ». Réagissant au rapport qui fait état « de sérieux doutes sur l’engagement du Qatar à lutter contre les abus sur les migrants », la FIFA se félicite que sa Coupe du monde « serve de catalyseur à un changement significatif ».

« Aucun des incidents mentionnés dans le rapport ne s’est déroulé sur les sites des stades », souligne l’organisme dirigeant du football mondial, qui espère que les « standards » imposés aux entreprises collaborant à ces chantiers « soient étendus pour servir de référence dans le pays entier ».

Selon l’organisation de défense des droits de l’Homme, qui se base sur des statistiques obtenues auprès des gouvernements de l’Inde et du Népal, les deux plus grands pourvoyeurs de migrants, 441 travailleurs originaires de ces deux pays sont morts au Qatar en 2014. Amnesty ne précise pas les causes des décès.

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