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La candidature de Platini mise de côté tant qu’il est suspendu

La candidature de Michel Platini à la présidence de la FIFA ne sera pas examinée durant le temps de sa suspension de 90 jours, a indiqué l’organe suprême du foot mondial dans un communiqué mardi, en maintenant cette élection au 26 février.

La candidature du président de l’UEFA ne pourra donc a priori pas être prise en compte avant le 5 janvier, date de l’expiration de sa suspension, sauf à ce que cette sanction soit levée d’ici là. La commission électorale « prendra sa décision » à ce moment-là, a indiqué son président Domenico Scala, dans ce communiqué publié à l’issue du comité exécutif d’urgence de la FIFA à Zurich. Cette mise hors-jeu de Michel Platini laisse pour l’instant pour seul candidat recevable le prince jordanien Ali, seul adversaire de Joseph Blatter lors de sa dernière réélection, le 29 mai.

La suspension de l’ancien meneur de jeu de la Juventus Turin, contre laquelle il a fait appel, n’est que provisoire, en attendant une décision définitive de la commission d’éthique. Les postulants à la présidence de la FIFA ont jusqu’à lundi 26 octobre minuit pour déposer leurs candidatures, avec un minimum de cinq parrainages de fédérations nécessaires. M. Platini l’avait fait le 8 octobre, dans la matinée, juste avant sa suspension par la commission d’éthique de la FIFA.

Par ailleurs, la commission des réformes de la FIFA a fait deux propositions fortes mardi: une limite d’âge de 74 ans pour les membres de la FIFA et surtout de 12 ans en poste, soit trois mandats de quatre ans pour le futur président. Pour rappel, Joseph Blatter avait été réélu le 29 mai pour un 5e mandat, à l’âge de 79 ans, alors qu’il était en poste depuis 1998.

Ces propositions doivent encore être formalisées lors du prochain comité exécutif de la FIFA, les 2 et 3 décembre, et seront soumises au vote du Congrès de la FIFA le 26 février à Zurich.

Enfin, la FIFA a promis mardi plus de transparence, mais sans aller au-delà des déclarations d’intention. Elle autorisera la commission d’éthique à « davantage communiquer » sur les dossiers en cours, a-t-elle indiqué sans donner beaucoup plus de précisions.

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