© BELGAIMAGE

L’Eire en cinq points-clés

Que peut espérer l’Eire à l’Euro-2016?

L’équipe

La tâche de l’Eire, placée dans le « groupe de la mort » avec l’Italie, la Belgique et la Suède est compliquée, mais elle était dans une situation comparable en éliminatoires avec l’Allemagne et la Pologne et elle est passée en finissant 3e avant de franchir l’obstacle des barrages. Qualifiée pour son 2e Euro d’affilée, elle n’a plus gagné en tournoi depuis le Mondial-2002 (3-0 contre l’Arabie Saoudite). En 2012, l’expérience a été catastrophique avec trois défaites sèches. Côté terrain, l’ensemble est inconstant et peut concéder le nul à domicile contre l’Écosse (1-1), avant de renverser la Mannschaft (1-0).

Le sélectionneur

Le Nord-Irlandais Martin O’Neill dirige l’équipe depuis 2013, en vertu d’un bon mandat à la tête du Celtic qui commence à remonter (2000-2005), avec notamment une finale de C3 en 2003. Âgé de 64 ans, il a toutefois réussi ce que plusieurs prédécesseurs n’ont pas su faire: se qualifier à l’issue d’un barrage. Doué pour optimiser des joueurs limités, l’ancien milieu international vainqueur de deux C1 avec Nottingham vient de résoudre une question épineuse sur son avenir en prolongeant de deux ans alors que la présence de son adjoint Roy Keane, l’ex-aboyeur des Red Devils, reste envahissante.

La star

A 35 ans, Robbie Keane est toujours le joueur emblématique du pays avec ses 67 buts en 143 sélections. Même si après 19 ans de carrière il s’est exilé au LA Galaxy aux USA depuis 2012 et même si sa forme est chancelante. L’ex-buteur de Liverpool et Tottenham peine ainsi toujours à se remettre d’une blessure à un genou, ce qui pourrait devenir problématique devant si le tendon d’Achille de Jon Walters ne guérit pas. Keane a manqué les matches de mars et une arthroscopie début avril avait révélé environ six semaines d’indisponibilité. En raison de tout ce qu’il représente, il est quand même là. Même s’il ne pourra peut-être pas débuter.

Points forts

Habituée à souffrir, l’équipe sait subir. Avec sa défense qui n’a encaissé que sept buts en éliminatoires, c’est une bonne chose car c’est encore ce qui l’attend vraisemblablement. Cette saison, elle a ainsi fini cinq matches sur huit sans encaisser de but.

Points faibles

Le groupe est hétérogène, sans aucun joueur d’un club majeur, et au mieux quelques-uns évoluent dans le 2e peloton anglais. La pyramide des âges est un autre point d’interrogation. L’Eire peut donc choisir de commencer avec tous ses grognards (Keane, O’Shea, Given…), quitte à ce qu’ils calent en route, ou lancer immédiatement une relève qu’elle estime prometteuse. Rejoints tardivement par les Pays-Bas (1-1) puis battus chez eux par la Biélorussie (2-1) fin mai, les Irlandais, tancés vertement par Roy Keane, arrivent tendus.

Lire aussi : Euro 2016: La Belgique en cinq points clés

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici

Contenu partenaire