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L’agence antidopage britannique soutient Wenger

Steve Van Herpe
Steve Van Herpe Steve Van Herpe est rédacteur de Sport/Voetbalmagazine.

En déclarant que le football n’était pas immunisé contre le dopage, Arsène Wenger s’est attiré le soutien de l’agence antidopage britannique. « Tout indique que c’est un problème en football aussi. »

En fin d’année, Arsène Wenger s’est mis dans tous ses états en apprenant que l’UEFA refusait de modifier le résultat du match de Ligue des Champions d’Arsenal à Zagreb. Les Gunners s’y étaient inclinés 2-1 mais Arijan Ademi, le médian du Dinamo, a été contrôlé positif. Toutefois, le règlement de l’UEFA stipule qu’une équipe ne peut être sanctionnée que si deux de ses joueurs au moins sont positifs. « C’est une règle étonnante, avec laquelle je ne suis pas d’accord », a fulminé Wenger. « On ne peut quand même pas dire : OK, ils avaient un dopé mais on ne touche pas au résultat. Ça revient à accepter le dopage. »

Le manager d’Arsenal prône plus de contrôles en football. Il est appuyé par Nicole Sapstead, la patronne de l’UK Anti-Doping, l’organisation qui est chargée de protéger le sport du dopage au Royaume-Uni. « Regardez les salaires que perçoivent les footballeurs, le nombre de supporters, la vente des billets, les droits TV… Si tout cela ne représente pas un risque de dopage, je ne sais pas ce qu’il faut. Sans parler des exigences physiques du sport. Tout indique que le dopage est un problème en football aussi. »

Par Steve Van Herpe

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