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Guardiola face à son plus grand défi

Steve Van Herpe
Steve Van Herpe Steve Van Herpe est rédacteur de Sport/Voetbalmagazine.

La concurrence est beaucoup plus sévère en Premier League qu’en Bundesliga ou en Primera Division.

« Je connais les qualités de mes joueurs. Mais il leur appartient de mes les montrer ainsi qu’aux fans. » C’est ainsi que Pep Guardiola s’est exprimé la semaine passée, devant 5800 supporters, lors de sa présentation comme nouveau coach de Manchester City. Le Catalan, âgé de 45 ans, devra y relever un fameux défi. « J’ai fait mes preuves en Espagne et en Allemagne » dit-il.  » A présent, je veux réussir le même challenge en Angleterre. » Ce qui ne sera pas facile à réaliser vu que la concurrence, aux Iles, est autrement plus ardue que dans ces deux autres compétitions.

Lors de ses années au Barça, Pep n’avait dû composer qu’avec les rivalités du Real et de l’Atlético Madrid alors qu’en Allemagne, le Bayern Munich dominait ses rivaux de la tête et des épaules. Sans compter que la culture de la gagne n’est pas aussi ancrée à City que partout ailleurs où l’entraîneur à succès est passé. Mais Guardiola entend procéder pas à pas en joignant le bon, à savoir les victoires, et le beau, lisez la manière.

« Je veux qu’on déploie un jeu agréable, tout en affichant le spirit adéquat ». A l’instigation du coach, un premier gros transfert entrant a été réalisé : celui d’Ilkay Gündogan, transféré pour 26 millions d’euros du Borussia Dortmund. Le milieu de terrain turco-allemand, âgé de 25 ans, ressemble à un mix de deux joueurs que Guardiola a drivés dans sa carrière : Xavi au Barça et Xabi Alonso au Bayern. L’Espagnol a également contacté Raheem Sterling pendant l’EURO, assurant qu’il comptait tout spécialement sur lui au cours des mois à venir. Une remarque qui vaut aussi pour deux autres transfuges des Citizens : Nolito et Aleksandar Zintchenko.

Par Steve Van Herpe

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