Gianni Infantino, n°2 de l’UEFA, est arrivé en tête du 1er tour de la présidentielle FIFA avec 88 voix, devant le Cheikh Salman, président de la Confédération asiatique, 85 voix, ce qui conduit à un 2e tour avec les quatre candidats vendredi à Zurich.
Le prince jordanien Ali a obtenu 27 voix, tandis que le Français Jérôme Champagne a récolté 7 bulletins. Il fallait 138 voix pour être élu au 1er tour. Il en faudra 104 pour être élu au 2e, puisque 207 fédérations sur les 209 de la FIFA sont autorisées à voter, l’Indonésie et le Koweit ayant été suspendus. Si aucun des candidats n’atteint cette majorité, un 3e tour sera organisé avec les trois candidats arrivés en tête.
Aucun candidat n’a semble-t-il donné des consignes de vote pour le second tour, le premier à devoir être organisé depuis 1974 lors de la victoire du Brésilien d’origine liégeoise João Havelange contre l’Anglais Stanley Rous.
Le Sud-Africain Tokyo Sexwale avait annoncé qu’il se retirait de l’élection juste avant le scrutin. « Ma campagne s’arrête là, je me mettrai au service du futur président », a exposé l’homme d’affaires et politicien dans son discours.
Le nouveau président, qui sera élu pour quatre ans, aura pour mission de restaurer l’image et la crédibilité de la FIFA, engluée dans la pire crise de son histoire, sur fond de corruption à grande échelle.
Dans un volet de réformes voté en bloc ce vendredi, la FIFA a instauré une limite des mandats pour le président de 12 ans maximum, soit trois mandats de quatre ans. Joseph Blatter, précédent président était resté 17 ans en poste.
