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Di Maria ne voulait pas de Manchester United

La nouvelle recrue parisienne a fait des déclarations pour le moins surprenantes dans les pages du quotidien Marca. L’Argentin s’est notamment confié sur son mal-être anglais, un épisode de sa carrière qu’il aurait voulu éviter à tout prix. Bien dans sa peau désormais, il s’explique sur son transfert raté, qui devait être celui de l’été.

26 août 2014. La planète football est en émoi. Le transfert de la « sensation » Angel Di Maria en provenance de Madrid à Manchester United est officiel. La somme de la transaction ? 75 millions d’euros. Décidemment, rien ne semble arrêter les Red Devils, désireux de reconstruire une équipe performante pour gagner sur tous les fronts. Louis Van Gaal, excité comme un gosse, s’enflamme pour sa nouvelle superstar : « Angel est un milieu de terrain de classe mondiale, mais c’est surtout un joueur d’équipe, il n’y a aucun doute sur son immense talent naturel. Son pied gauche fait peur aux défenses les plus accomplies ». Des paroles prononcées un peu trop vite… Le Di Maria(ge) se transforme rapidement en divorce entre le joueur et le club britannique. Un profond malaise s’installe et ses prestations en témoignent. Souvent titulaire sur le banc des remplaçants, Angel fulmine et ses quatre réalisations et douze assists ne changeront rien à sa situation. Les supporters, qui avaient en mémoire sa saison 2013-2014 (11 buts et 26 passes décisives en 3.753 minutes de jeu et 52 matches disputés, soit décisif toutes les 100 minutes), en font la risée du club.

Fraichement débarqué dans la capitale française, l’ailier a pris la peine de raconter sa mésaventure à Marca ce jeudi. « Je ne voulais pas aller à Manchester car ma première intention était de rester à Madrid après cette superbe saison. Tout ceci est lié à une histoire d’agents et d’argent. Ça arrive dans le football », explique Di Maria, encore déçu de cette période. Outre ses problèmes à Old Trafford, l’Argentin a vécu un véritable calvaire après s’être fait cambrioler en plein dîner de famille. « C’était la goutte de trop. Dès cet instant, je voulais à tout prix quitter le club ». Heureusement pour lui, son agent, le très influant Jorge Mendes, arrive à réaliser les coups les plus fous. Il réussit à caser son diamant au sein de la formation parisienne, qui lorgnait sur lui un an auparavant. El Fideo (la nouille) aura, quoi qu’il arrive, laissé son empreinte dans les travées du stade avec une chanson pleine de rancoeur à son effigie :« Qui est ce co**** d’Argentine ? Qui est cette Sal*** qui ne pense qu’au fric ? Son nom est Di Maria, il n’a pas de cerveau et il ne gagnera plus jamais de trophée ! »

Par Sébastien Ferrante (stagiaire)

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