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Denayer : « Lyon, ce serait le point de chute idéal »

Snobé par Roberto Martinez depuis près d’un an, Jason Denayer refuse pourtant de faire une croix sur le Mondial 2018. Pour être des 23 en Russie, il le sait, il devra s’employer, mais surtout trouver un club capable de le relancer. Entretien (d’embauche).

Un an après le match face au Pays de Galles, comment vis-tu le fait de ne pas encore avoir été appelé par Roberto Martinez ?

DENAYER : Bien, parce qu’il a pris la peine de m’appeler au mois d’août dernier pour justifier son choix et qu’il est en outre régulièrement en contact avec mon agent. Ces raisons, je les connais : il veut que je joue et surtout que je joue à mon poste, c’est-à-dire en défense centrale. À partir du moment où ce n’était pas le cas cette saison, je ne peux pas lui en vouloir, il est cohérent.

Du coup, ça paraît clair, ta priorité cet été sera de trouver un club désireux de faire de toi un titulaire à part entière dans l’axe du jeu ?

DENAYER : Oui, et de préférence pas Girona, la filiale espagnole de Manchester City. Pas parce que j’ai envie de compliquer les choses, mais parce que j’aspire à être dans une équipe qui fait le jeu, qui ne le subit pas. Et ce, pour avoir l’occasion de me montrer, mais aussi de me développer. J’ai toujours eu un ordre de priorité dans mes choix de carrière. Le plus important, pour moi, c’est d’évoluer au sein d’un club qui joue le haut du tableau dans un cadre et une ville agréables, avec de vrais supporters capables de mettre une belle ambiance à domicile. L’aspect financier vient vraiment en dernier lieu. Le problème de Girona, c’est que c’est un club promu en Liga, dans une petite ville. Ce n’est pas franchement ce que je recherche.

Avec Galatasaray, Lyon est l’autre club à avoir fait une offre concrète à City, de l’ordre des 13,5 millions demandés.

DENAYER : Le problème, c’est que City ne veut pas me vendre. Ou alors à des conditions impossibles pour les clubs acquéreurs, avec une clause de rachat quasiment identique au prix de vente. Concrètement, cela signifie que les Mancuniens ne sont pas trop chauds pour un transfert définitif et qu’ils préféreraient un prêt. Je ne suis pas contre, mais alors j’aimerais pouvoir choisir. Et Lyon, ce serait le point de chute idéal pour moi. Un club ambitieux dans un championnat attractif. Le club et moi étions d’accord, mais City a opposé son véto et insiste pour que j’aille en prêt à Girona… On verra ce qui se passera dans les prochaines semaines. Si la situation ne se décante pas, j’irai à Girona, mais ce ne sera pas de gaieté de coeur.

Le but ultime, on l’imagine, ça reste le Mondial 2018 en Russie. Quel pourcentage de chances te donnes-tu de réintégrer le groupe des Diables dans les 12 mois qui viennent ?

DENAYER : Je pourrai donner un pronostic plus précis quand je connaîtrai mon prochain port d’attache. Là, je dirais 42 % à tout hasard (rires). Je connais mes concurrents, on est quelques-uns à espérer aller en Russie, tout se jouera sur les choix de chacun cet été. C’est pour ça que j’ai hâte de savoir de quoi sera fait mon avenir.

Par Martin Grimberghs

Retrouvez l’intégralité de l’interview de Jason Denayer dans votre Sport/Foot Magazine

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