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Décorticage de « l’énorme progression du Pays de Galles »

A quatre reprises ces quatre dernières années, le Pays de Galles s’est dressé sur la route des Diables Rouges qui le retrouveront encore vendredi soir (21h00) au Stade Pierre Mauroy de Villeneuve d’Ascq en quart de finale de l’Euro-2016 de football. Et cela n’a jamais été une formalité…

« Il s’agit d’un adversaire très difficile à manoeuvrer », a d’ailleurs admis le sélectionneur Marc Wilmots en conférence de presse, juste après l’entraînement de mardi au Haillan. « Les Gallois défendent le plus souvent à cinq, et sont à l’affût du moindre espace où ils s’engouffrent dès qu’ils en ont l’occasion. L’évolution de cette équipe ces dernières années est vraiment impressionnante. Elle dispose ainsi à présent d’un entrejeu à la fois talentueux et expérimenté. Et bien sûr d’un joueur de classe mondiale, Gareth Bale, devant… »

« L’autre star » du Real Madrid a ainsi déjà sollicité trois fois le préposé au marquoir dans cet Euro, sans compter un assist contre l’Irlande du Nord (1-0), en 1/8e de finale.

« Il a un rôle libre et se promène autant sur les flancs que dans l’axe. On ne sait donc jamais d’où il va surgir », grimace Wilmots. « Pas question en tout cas de lui coller un garde-du-corps au derrière. On va le neutraliser collectivement… »

S’il affiche le plus grand respect pour cette équipe galloise, Wilmots n’ignore pas qu’après sa démonstration de dimanche passé à Nice face à la Hongrie (4-0) en 1/8e de finale, la Belgique partira largement favorite vendredi à Lille.

« Comme l’Angleterre hier lundi contre l’Islande », coupe-t-il. « Et vous savez ce qu’il en est advenu. Favori, cela ne veut rien dire, du moins en football. Il est très difficile de bouger un bon bloc défensif. On pourrait bien sûr aussi se contenter d’attendre. Mais ce n’est pas notre philosophie, et on ne va pas en changer. On veut faire le jeu. Atteindre les quarts comme il y a deux ans au dernier mondial démontre du reste qu’on est dans le bon. Mais c’est clair que cette fois on veut encore aller plus loin… », conclut Wilmots.

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