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Courtois aura-t-il la peau du coach des gardiens de Chelsea ?

Steve Van Herpe
Steve Van Herpe Steve Van Herpe est rédacteur de Sport/Voetbalmagazine.

D’après le Daily Mail, le torchon brûle entre Thibaut Courtois et son entraîneur spécifique à Chelsea, Christophe Lollichon.

L’entraîneur actuel des gardiens de Chelsea est le Français Christophe Lollichon. Il est arrivé à Stamford Bridge en 2007, en provenance du Stade Rennais. Chez les Blues, l’homme a travaillé en étroite collaboration avec six managers : Avram Grant, Luiz Felipe Scolari, Carlo Ancelotti, André Villas-Boas, Roberto Di Matteo et José Mourinho. Auparavant, au sein du club breton, Lollichon avait notamment eu sous sa coupe un certain Barry Copa mais aussi et surtout Petr Cech, qu’il allait retrouver ensuite auprès du club londonien. Le portier tchèque n’a jamais eu qu’à se louer des conseils de son mentor, arguant que c’est grâce à lui qu’il avait atteint le sommet. Chez Thibaut Courtois, le son de cloche est différent. Le tabloïd The Daily Mail a fait état, récemment, de certaines doléances de notre gardien international à cet égard. Selon ses dires, le Limbourgeois n’apprécie guère les méthodes du technicien hexagonal. Ce qui a valu, en cours de saison passée, l’un ou l’autre clash entre eux. Antonio Conte, qui sera en charge de l’équipe londonienne en 2016-2017 a eu vent de l’affaire et a pris fait et cause pour le gardien, le sachant bien en cour en Espagne où il peut compter sur l’intérêt du Real Madrid après avoir brillé de mille feux, par le passé, chez son rival, l’Atlético. Conte aurait déjà eu plusieurs discussions avec Courtois concernant ses aspirations. Le sélectionneur de la Squadra, à l’EURO, aimerait emmener dans ses bagages Gianluca Spinelli, le préparateur des gardiens azzurri. Ce qui entraînerait, bien évidemment, la fin des activités de Lollichon à Chelsea. Un autre cas de figure serait que Courtois quitte le club. Mais Chelsea a placé la barre très haut pour lui, réclamant au bas mot 70 millions d’euros en échange de ses services.

Par Steve Van Herpe

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