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Coupe du monde : Le power-ranking des huitièmes de finales

Guillaume Gautier
Guillaume Gautier Journaliste

Sport/Foot Magazinea classé les seize équipes encore susceptibles de décrocher le titre mondial, du plus petit outsider à la plus grande favorite.

Au bout de la phase de poules, il ne reste plus que seize équipes en lice pour décrocher le titre tant convoité de champion du monde. Avec des chances plus ou moins importantes, selon les possibilités affichées lors des trois premières sorties.

La rédaction de Sport/Foot Magazine a classé les nations encore en course, présentées ci-dessous de la moins impressionnante à la plus susceptible de soulever le trophée. Partez à la découverte d’une liste qui monte en puissance.

16. JAPON

Qualifiés parce qu’ils ont concédé moins de cartons jaunes que le Sénégal, les Nippons n’ont jamais semblé souverains dans la compétition. Leur seul succès, capital pour la qualification, a été conquis dans la douleur face à une Colombie très rapidement réduite à dix. Leur football ambitieux devrait rapidement être confronté aux carences techniques et physiques du noyau.

15. RUSSIE

Impressionnants lors de leurs deux premiers matches, les organisateurs sont rentrés dans le rang face à l’Uruguay. Malgré l’activité importante de Golovin et Cherysev, les Russes ont sans doute l’une des équipes les moins brillantes, sur le papier, des huitièmes de finalistes. La défense vieillissante devrait souffrir démesurément dès la prochaine rencontre.

14. DANEMARK

Emmenés par les parades de Kasper Schmeichel, peut-être le meilleur gardien depuis le début du tournoi, les Danois manquent de génie offensif pour entourer Christian Eriksen. Les initiatives de Pione Sisto sont souvent brouillonnes aux abords du rectangle, et la force de frappe pourrait rapidement atteindre ses limites dans la suite du tournoi.

13. SUÈDE

Après les Pays-Bas en qualifications, puis l’Italie en barrages, les Suédois ont laissé l’Allemagne derrière eux pendant la phase de poules. Dépourvue de génie offensif depuis la retraite internationale de Zlatan Ibrahimovic, la sélection scandinave franchit les obstacles grâce à son organisation défensive sans failles, sans doute l’une des plus rigoureuses de l’été russe.

12. SUISSE

Accrocheurs face au Brésil, puis capables de renverser la situation face à la Serbie, les Helvètes ont montré qu’ils avaient de la ressource. Un axe du terrain musclé accompagne la patte gauche de Xherdan Shaqiri, véritable valeur ajoutée de la Nati. Le tableau dégagé offre certainement une chance unique à cette génération d’atteindre les quarts de finale.

11. COLOMBIE

Quand ils peuvent associer les pieds gauches divins de Quintero et James Rodriguez, les sprints de Cuadrado et le jeu racé de Falcao, les Cafeteros peuvent effrayer beaucoup de monde. Plus friables dans une ligne défensive où chaque élément semble capable de commettre une erreur fatale, ils devront trouver l’équilibre pour rêver d’une place dans le dernier carré.

10. ARGENTINE

Avoir le meilleur joueur du monde dans ses rangs ne garantit pas de faire partie des favoris. Trop dépendante des exploits d’un Messi qu’elle semble regarder un peu trop religieusement, l’Albiceleste entame les huitièmes de finale avec l’avantage d’avoir évacué une bonne partie de la pression, depuis qu’un but tardif de Rojo a effacé le spectre d’une élimination en poules.

9. MEXIQUE

Entrés dans le tournoi de façon fracassante, avec une victoire spectaculaire face aux champions du monde allemands, les Mexicains ont flirté avec l’élimination en relâchant trop la pression contre la Suède. Avec le pied gauche de Guardado à la baguette et les jambes de feu de Lozano et Vela aux avant-postes, El Tri a tout pour être l’équipe-frisson du tournoi.

8. ANGLETERRE

Meilleure nation du tournoi sur phase arrêtée, emmenée par un Harry Kane auteur de cinq buts en deux matches, l’Angleterre peine à revêtir un costume de favori malgré un football ouvertement inspiré par les idées de Pep Guardiola. L’absence de certains profils-clés, notamment au milieu du terrain, pourrait coûter très cher dans la suite du tournoi.

7. URUGUAY

Sortie première de son groupe sans le moindre but encaissé, la Céleste a définitivement endossé son costume d’outsider en plantant trois buts aux Russes. Pendant que Godin et Gimenez font la loi derrière, le duo formé par Luis Suarez et Edinson Cavani suffit à effrayer la plupart des défenses du tournoi. Le mix entre nouvelle génération et ténors expérimentés pourrait bien payer.

6. PORTUGAL

Comme lors de son titre européen, la Seleção se complait toujours à jouer des matches où il se passe le moins de choses possibles. Une arme à double tranchant, mais qui finit souvent par couper dans le bon sens quand Pepe et William Carvalho veillent sur votre rectangle pendant que Cristiano Ronaldo sème la terreur dans celui d’en face.

5. CROATIE

Impressionnante – comme toujours – lors de la phase de poules, la sélection au Damier doit désormais confirmer lors des rencontres à élimination directe. Elle peut heureusement compter sur un Luka Modric de retour à son meilleur niveau après une saison compliquée, épaulé par un Rakitic de gala et un Perisic toujours présent avec son équipe nationale.

4. FRANCE

Au bout d’une phase de poules bouclée en mode mineur, les Bleus et leur pléiade de talents ont donné l’impression d’en garder sous la pédale. Si Antoine Griezmann et Kylian Mbappé parviennent à enclencher la vitesse supérieure, les hommes de Didier Deschamps peuvent faire trembler n’importe quelle défense, et rêver ouvertement d’une deuxième étoile.

3. BELGIQUE

Meilleure attaque de la compétition, grâce à un Romelu Lukaku qui trouve toujours la cible et aux slaloms aériens d’Eden Hazard, la Belgique est prête pour son rendez-vous avec l’Histoire. Consciente qu’elle ne sera jamais aussi forte, la fameuse Golden Generation des Diables a rassemblé ses talents pour tenter de conquérir le monde.

2. ESPAGNE

Même un changement de sélectionneur à la veille de son match d’ouverture contre le Portugal n’a pas empêché la Roja de finir en tête de son groupe. Diego Costa semble enfin savoir marquer avec l’équipe nationale, et Isco règne sur le football mondial à coups de courses insaisissables. Quelques ajustements défensifs suffiront à faire de la Selección un vainqueur en puissance.

1. BRÉSIL

Sans briller démesurément, mais avec un contrôle des événements hors-normes, qui l’empêche de concéder des occasions franches, la sélection auriverde donne l’impression de pouvoir entrer en éruption à tout moment, au détour d’un dribble de Neymar ou d’une frappe de Coutinho. Derrière, le triangle formé par Miranda, Thiago Silva et Casemiro propose un casse-tête à l’adversaire au moment de se créer une situation dangereuse. Le cocktail idéal d’un vainqueur en puissance.

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