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Ces entraîneurs qui font la différence: Antonio Conte, l’homme au marteau

Dans cette série estivale, Sport/Foot Magazine part à la découverte des entraîneurs qui font la différence. Quelles sont leurs méthodes, quels sont leurs secrets ? Le coup d’envoi est donné par Antonio Conte. Après trois titres consécutifs à la Juventus, l’Italien est devenu champion avec Chelsea dès sa première saison.

Nous sommes le mercredi 28 septembre 2016. À 13 heures, Paolo Condo se présente au centre d’entraînement de Chelsea, situé à Cobham à 40 kilomètres au sud-ouest de Londres. Ce journaliste italien, jadis reporter vedette de la Gazzetta dello Sport, réalise une série pour Sky TV dans laquelle il interroge des entraîneurs de haut niveau. Le programme s’appelle « Mister Condo ». Pour entamer la nouvelle saison, il a rendez-vous avec Antonio Conte, qui sort d’un Championnat d’Europe fantastique avec la Squadra Azzurra.

Lorsque notre homme se rend à Londres, les Blues n’ont encore conquis que dix points sur les six premiers matches, et occupent une peu glorieuse huitième place. Selon certaines rumeurs, Abramovich commence déjà à s’énerver. Il est d’ailleurs présent ce jour-là au centre d’entraînement et ce, pour la deuxième fois depuis le début de la saison. C’est inhabituel dans son chef. Il demande à visionner toutes les vidéos des entraînements et se fait expliquer les nouveaux exercices qui ont été instaurés.

Trois jours plus tard, lors du déplacement à Hull City, Chelsea s’aligne pour la première fois avec trois défenseurs. Comme dans ses clubs précédents, Conte a commencé sa saison londonienne dans un 4-2-4, mais contrairement à ce qui s’était produit à la Juventus, le 3-5-2 ne prend pas à Chelsea. Il le convertit donc en un 3-4-3. Les Blues s’imposent 0-2 à Hull : la première d’une série de 13 victoires d’affilées. Il faudra attendre janvier pour enregistrer une nouvelle défaite, à Tottenham.

Antonio Conte et N'Golo Kante
Antonio Conte et N’Golo Kante © AFP

Mais, même après ce faux pas, le club de Stamford Bridge reste confortablement installé en tête du classement, avec cinq points d’avance sur son plus proche poursuivant. Le nouveau système est au point. Comme lors de la première saison de Conte à la Juve, cette tactique offre le titre de champion. Si l’on fait exception des deux années comme sélectionneur national, c’est le quatrième titre consécutif remporté par l’entraîneur italien.

Au bout du compte, la défense à trois aura été « la » trouvaille tactique de l’année en Premier League : une véritable révolution dans un pays où l’on a toujours joué à quatre derrière. Elle a tellement fait sensation qu’à un moment donné, pas moins de 17 des 20 clubs de première division ont tenté l’expérience. Même Arsène Wenger a essayé ce système de jeu, pour la première fois en 20 ans à Arsenal.

Le mot work utilisé à 32 reprises

La ressemblance entre la première saison de Conte à la Juventus et ses débuts à Chelsea est frappante. La Juve avait terminé deux fois septième, et avait faim de victoires. Chelsea, dixième l’an passé, se trouvait dans la même situation.

Le mercredi 13 juillet 2016, Conte donne son premier entraînement à Cobham, une dizaine de jours après l’élimination de l’Italie par l’Allemagne, au Championnat d’Europe. « Préparez-vous à un été très chargé », avait-il prévenu quelques jours plus tôt. En Angleterre, on s’était informé sur les méthodes de Conte. Leonardo Bonucci, qui a travaillé avec lui à Bari, à la Juventus et en équipe nationale, avait accordé une interview aux médias anglais :

« Lorsqu’il parle, il vaut mieux l’écouter », avait-il prévenu. « Faites ce qu’il dit, ne discutez pas. Antonio aime les leaders, mais ne supporte pas qu’un joueur se croie plus important que lui. Le patron, c’est lui et personne d’autre. Et si vous le suivez, vous constaterez rapidement qu’il est l’un des meilleurs techniciens au monde. »

Le lendemain, le nouvel entraîneur donne sa première conférence de presse, en anglais. Pendant toute la saison, il devra chercher ses mots et demandera régulièrement de répéter la question. Mais s’il est un mot anglais qu’il connaissait déjà parfaitement, dès son arrivée, c’est : work, work, work. Il l’a utilisé à 32 reprises durant sa première conférence de presse, qui a duré une heure. Après cela, plus personne ne pouvait ignorer ce qu’il attendait de ses nouveaux disciples.

« Pour pouvoir obtenir des résultats et bien jouer au football, on a d’abord besoin d’une bonne préparation physique. » Lors de la première journée d’entraînement, deux séances figuraient déjà au programme. C’est habituel en Italie, pas en Angleterre. « Une mentalité de vainqueur ne s’acquiert pas en contemplant l’histoire du club ou les trophées qui figurent dans la vitrine, mais en travaillant dur, tous les jours », dit-il.

Attentif au moindre détail

Dans sa biographie « Je pense donc je joue », Andrea Pirlo ne tarit pas d’éloges à propos de l’entraîneur qui lui a proposé un nouveau défi au crépuscule de sa carrière. Alors qu’il semblait sur le retour lorsqu’il évoluait à l’AC Milan, il est devenu le moteur de la nouvelle Juventus grâce à Conte. Il s’est vu confier un nouveau rôle et a replacé la Vieille Dame sur le chemin du succès.

« Je me considère comme un privilégié, car j’ai eu l’occasion de travailler avec Conte. J’ai connu de nombreux entraîneurs dans ma vie, mais il est celui qui m’a le plus surpris. »

« Le premier jour du camp d’entraînement de la Juventus, en montagne, Conte a ressemblé tout son groupe », écrit Pirlo. « Il a dit : Les gars, nous avons terminé septièmes ces deux dernières années. C’est indigne de ce club. Je ne suis pas venu ici pour répéter ce genre de résultat. Vous tous, qui êtes ici, n’avez rien montré ces dernières années. Il est temps de se ressaisir. Vous n’avez qu’une chose à faire : me suivre. Vous devez, tous, être aussi motivés que moi. »

Conte n’est pas un gourou, estime Pirlo. « C’est simple : soit vous faites ce qu’il vous demande, soit vous ne jouez pas. Il est attentif à chaque détail. Sur le plan tactique, il nous a montré des vidéos pendant des heures, en nous expliquant tout ce que nous avions fait de mal, et pourquoi.

À l’entraînement, nous remportions tous les matches, parce que nous n’avions pas d’adversaire. Du lundi au vendredi, nous nous entraînions à 11… contre 0. Parfois, il nous faisait répéter les mêmes phases pendant trois quarts d’heure, jusqu’à ce que nous exécutions le mouvement à la perfection et que cela devienne un automatisme.

Au bout du compte, nous avons fini par gagner également le week-end, lorsque nous jouions à 11 contre 11. Je m’attendais à ce que Conte devienne un bon entraîneur, mais pas à ce point-là. Je me doutais qu’il serait exigeant et passionné, mais je constate aujourd’hui que beaucoup d’entraîneurs pourraient prendre des leçons chez lui, sur les plans tactique et technique. »

Trapattoni, un père pour lui

Pourtant, peu de gens soupçonnaient que Conte deviendrait un entraîneur de très haut niveau. En novembre 1991, c’est un jeune homme timide qui débarque à la Juventus de Giovanni Trapattoni, en provenance de Lecce. Il admirait les grands noms comme Roberto Baggio et Zinédine Zidane, et vouvoyait tous ceux à qui il adressait la parole.

« J’étais à la fois joueur et supporter », explique-t-il lorsqu’il évoque cette période. « Zidane avait l’art de rendre le jeu très simple. Quand on l’observait, on se disait toujours : ce qu’il a réalisé, je devrais en être capable aussi. Mais, lorsque vous essayiez, vous vous emmêliez systématiquement les pinceaux. »

Lors de son premier match, un amical contre le Bayern Munich, Conte adresse une passe en retrait trop courte à son gardien Stefano Tacconi. Les Bavarois marquent. Conte se dit déjà que son aventure turinoise va tourner court, mais le lendemain, Trapattoni le convoque et lui parle en tête-à-tête : « Ne t’en fais pas. Le passé ne compte pas, c’est l’avenir qui compte. Tu as encore de belles années devant toi, ici. »

Le timide footballeur du sud, dont le talent n’était pas inné, jouera 13 ans pour la Juventus, dont cinq en tant que capitaine. En tant que joueur, il remportera cinq titres nationaux et deux Coupes d’Europe avec la Vieille Dame.

À la Juventus, Conte n’est pas la vedette, mais un box-to-box dynamique, qui arpente le terrain de façon ininterrompue et travaille sans arrêt pour s’améliorer. Ses entraîneurs l’adorent car il ne ménage jamais ses efforts. Il est l’équipier modèle, conscient de ses limites, et inculque sa volonté et son esprit d’équipe au reste de l’effectif.

Conte admet que, sans Trapattoni, il n’aurait pas réussi à la Juventus. « Il se mettait toujours au service de ses joueurs, prenait son temps pour améliorer chaque aspect de leur jeu. Sans lui, je n’aurais pas joué 13 saisons à la Juve. Il était un père pour moi. Il m’a donné confiance, restait avec moi après l’entraînement pour travailler mes points faibles. »

« Il faut apprendre de ses défaites », a expliqué Conte plus tard. « On doit comprendre pourquoi on n’a pas gagné, et corriger les erreurs qu’on a commises. Je ne retrouve la sérénité qu’après une victoire. » Son obsession de la victoire s’est traduite par le nom qu’il a donné à sa fille : Vittoria. Un choix plus que symbolique.

Un chapitre consacré à Sacchi

À 20 ans, Conte dispense des entraînements aux élèves de l’école de son frère, de dix ans son cadet. « J’ai directement compris que j’avais plus de talent comme entraîneur que comme joueur. En tant que joueur, j’avais de l’énergie à revendre, je courais à perdre haleine et je me mettais entièrement au service de l’équipe, mais cela se limitait à cela. »

Il se souvient de sa première sélection pour la Squadra Azzurra comme si c’était hier : « Arrigo Sacchi jouait en 4-4-2, alors qu’à la Juventus, nous pratiquions encore le marquage individuel avec un libero à l’ancienne. Sacchi était un révolutionnaire dans le football italien, comme Johan Cruijff l’avait été pour l’Ajax Amsterdam et l’équipe nationale des Pays- Bas. Lorsqu’il m’a sélectionné pour la première fois, j’étais stressé. La défense de zone n’était pas ma spécialité. Je ne savais pas comment me positionner. J’étais comme un étudiant qui se rendait à un examen sans l’avoir préparé. Il fallait étudier chaque mouvement. Je me suis donc placé en queue de peloton, derrière les joueurs milanais, qui m’ont heureusement aidé. Eux étaient déjà rodés. »

Antonio Conte
Antonio Conte© AFP

Lorsqu’il arrête à la Juventus en 2004, Conte va suivre des cours d’entraîneur à Coverciano, en Toscane. Il reçoit une chance comme assistant à Sienne, et devient ensuite entraîneur principal à Arezzo, en troisième division : un club qui doit entamer le championnat avec un sérieux handicap en points et qui semble n’avoir aucune chance de se sauver.

Il débute la saison, est renvoyé, puis revient en fin de saison. Pendant ce temps, il se déplace à Amsterdam pour suivre un entraînement de Louis van Gaal avec l’Ajax. Lorsqu’il revient le lendemain, l’entraînement est à huis clos et le garde à l’entrée lui refuse l’accès, non sans lui avoir demandé un autographe.

Bari, alors en D2, lui offre une nouvelle chance. Simultanément, il termine ses études universitaires en sciences sportives, avec un sujet de mémoire sur le thème de « L’approche psychologique de l’entraîneur ». Il consacre l’un des chapitres à Sacchi, « l’entraîneur qui m’a appris à réfléchir et qui a changé ma vision du football. »

En mars 2009, alors qu’il est sur le point d’être promu en Serie A avec Bari, il reçoit un coup de téléphone de la Juventus. Le club vient d’acheter Diego à prix d’or au Werder Brême et le joueur a fait savoir qu’il n’avait pas très envie d’évoluer dans le 4-2-4 de Conte : il préférerait jouer en 4-3-1-2. Le candidat-entraîneur coupe court : « Vous devez choisir. Si, dans votre club, c’est le joueur qui choisit le système de jeu, je ne suis pas intéressé par le poste. »

Une méthode et des automatismes

Deux ans plus tard, le président de la Juventus, Andrea Agnelli, invite Conte pour une discussion informelle. Il souhaite lui demander ce qui, selon lui, ne fonctionne pas à la Juve, qui vient de terminer deux fois à la septième place. Conte a déjà été promu avec Bari et Sienne.

Avant cela, il a aussi travaillé à l’Atalanta, où il a démissionné lorsque les supporters se sont retournés contre l’entraîneur et les joueurs. Au terme de la conversation, Agnelli n’a plus de doute : il sait quel entraîneur il souhaite attirer pour la saison suivante.

En novembre 2011, le nouveau coach de la Juventus abandonne son 4-2-4 fétiche lors d’un match contre Naples. Au repos, la Juve est menée 2-0, mais elle égalisera à 3-3. Les joueurs sont convaincus par le nouveau système. L’homme qui, jusque-là, ne jurait que par le 4-2-4, prédit un nouvel évangile.

Le « tailleur-entraîneur » confectionne un costume taillé sur mesure pour les joueurs qu’il a à sa disposition. Cette saison-là, la Juventus remporte le titre sans connaître la défaite.

En septembre 2014, lorsque Conte quitte la Juventus après trois titres d’affilée pour prendre en charge les destinées de la Squadra Azzurra, il écarte directement le super-talent Balotelli. Il ne supporte pas les joueurs qui pensent qu’ils sont le centre du monde. Ceux qui adhèrent à ses principes, en revanche, reçoivent un coup de main.

« Lorsque j’étais joueur, je ne savais pas quoi faire lorsque j’entrais en possession du ballon. Je contrôlais le ballon, je regardais autour de moi et j’entendais déjà le public siffler. Pour des joueurs comme moi, un système tactique bien défini, avec des directives claires, est d’une grande utilité. C’est ce que je veux offrir à mes joueurs : une méthode et des automatismes, afin que chacun sache à tout moment ce qu’il doit faire.

Ceux qui l’acceptent, peuvent rester. Les autres peuvent faire leurs valises. J’ai besoin de joueurs qui se donnent à fond. Ce qui compte, c’est le collectif, la tactique et l’engagement. Ce n’est qu’en groupe qu’on peut obtenir des résultats. Et c’est l’équipe qui met les individualités en valeur. »

Toujours taper sur le même clou

Avec Conte, chaque joueur sait exactement ce qu’il doit faire, en possession du ballon comme en perte du ballon. Ce n’est pas pour rien que Bonucci, qui a travaillé avec lui à Bari, à la Juventus et en équipe nationale, l’appelle « le marteau ». Car il tape toujours sur le même clou, jusqu’à ce que chaque détail soit enfoncé dans la tête.

Massimo Carrera connaît également tous les ingrédients de la recette-miracle de Conte. De 2011 à 2014, il a été son assistant à la Juventus, et a remporté le titre en Russie avec le Spartak Moscou la saison dernière. « Le secret de Conte, c’est son enthousiasme. Il tire le meilleur de chaque joueur. Au début, certains hésitent un peu, car ils n’ont pas été habitués à travailler aussi dur, mais à partir du moment où ils comprennent que leurs efforts portent leurs fruits, ils sont les premiers à en redemander. Antonio est le meilleur entraîneur du monde, car lorsque ses joueurs pénètrent sur la pelouse, ils connaissent tout de leur adversaire. Chaque point faible et chaque point fort. »

Conte n’est pas une figure paternaliste. Il ne contrôle pas ses joueurs le soir, ne surveille pas leur alimentation, ni l’heure à laquelle ils se couchent, et n’invite pas les épouses et les enfants. Il parle beaucoup avec ses joueurs. Pendant les entraînements, chaque exercice est répété inlassablement, jusqu’à ce qu’il soit exécuté à la perfection. L’équipe doit se déplacer en fonction du plan établi. Les joueurs ne sont pas isolés sur leur île, ils doivent s’entraider. L’entraîneur leur montre comment ils doivent se déplacer, l’un en fonction de l’autre. Ils s’exercent sur le terrain, mais visionnent aussi des images vidéo, d’entraînements ou de matches.

À Chelsea aussi, comme cela avait été le cas à la Juventus autrefois, les vedettes doivent s’adapter aux méthodes de travail du nouvel entraîneur. À la méthode « stop-start », par exemple, qu’il utilise lors des entraînements : si tout n’est pas exécuté comme il le souhaite, il arrête l’exercice, corrige les erreurs et fait tout recommencer. Ceux qui veulent jouer des petits matches à l’entraînement, ne frappent pas à la bonne porte : « Les petits matches, c’est bon quand on joue avec des amis, pas avec moi. »

Conte a aussi constaté que les joueurs n’étaient pas habitués aux séances vidéos. Après cinq ou dix minutes, leur attention se dilue. « Si nous regardons ces matches, ce n’est pas pour voir qui commet des erreurs, mais pour les corriger. » À l’avenir, le football sera encore plus rapide, plus intense et plus technique qu’aujourd’hui, pense-t-il. « Les joueurs parcourront encore plus de kilomètres, ils deviendront encore davantage des athlètes ».

L’art d’appliquer les idées

Le talent, estime-t-il, c’est l’art d’appliquer des idées. Surtout sur le plan offensif. « Dans le football moderne, une bonne attaque, c’est ce qui fait la différence entre être bon et être génial. »

Pour Conte, le football moderne est une somme d’éléments-clefs : la possession du ballon, un pressing haut, une défense haute, des reconversions rapides.

Conte est un entraîneur qui a des idées claires et un plan bien élaboré. Il étudie le football 24 heures sur 24 et n’utilise jamais le mot « moi ». Il parle toujours de « nous ». Il ne veut pas de primadonna, mais un collectif. Il s’immisce dans la tête de ses joueurs et se demande comment il peut les rendre meilleurs. Il donne toujours l’exemple, dort peu, est toujours le premier à table pour manger, répète inlassablement les mêmes gestes à l’entraînement et n’accepte pas que quelqu’un se donne à moins de 99 %.

Combien d’heures par jour le football occupe-t-il dans sa vie ? « Faites le compte : une journée compte 24 heures. Je dors cinq heures, je passe trois heures avec ma famille. Il reste donc 16 heures. »

20 Top buteur Diego Costa

Diego Costa
Diego Costa© BELGAIMAGE

Avec 20 buts, Diego Costa a terminé quatrième au classement des buteurs, remporté par Harry Kane (29 buts) de Tottenham devant Romelu Lukaku (25, Everton).

Eden Hazard est huitième avec 16 buts.

Le Top 10 compte trois Belges : Christian Benteke est dixième avec 15 buts pour Crystal Palace.

Michy Batshuayi a inscrit cinq buts pour sa première saison en Premier League.

41.508 spectateurs Chelsea 2016-2017

Avec une moyenne de 41.508 spectateurs à Stamford Bridge, Chelsea se classe en sixième position d’un classement dominé par Man United (75.290), Arsenal (59.957) et West Ham (56.972).

Même la saison passée, malgré des résultats décevants, Chelsea attirait 41.500 spectateurs en moyenne, ce qui le classait à l’époque en septième position.

12 Top passeur Cesc Fàbregas

Antonio Conte et Cesc Fabregas
Antonio Conte et Cesc Fabregas© AFP

Avec 12 assists, Cesc Fabregas est le meilleur passeur de Chelsea.

Il occupe la quatrième place de ce classement remporté par Kevin De Bruyne (18 assists).

Pedro est le deuxième passeur de Chelsea avec 10 assists.

Eden Hazard a délivré cinq passes décisives, tout comme Nacer Chadli, une de moins que Romelu Lukaku et Kevin Mirallas.

16 Clean Sheets Thibaut Courtois

Thibaut Courtois
Thibaut Courtois © BELGAIMAGE

Aucun gardien n’a fait mieux que Thibaut Courtois en matière de clean sheets en Premier League : 16 en 36 matches.

Il y a un an, il n’en avait réussi que 5 en 23 matches.

Courtois précède Hugo Lloris de Tottenham (15 clean sheets en 34 matches).

34 Révélation Victor Moses

Victor Moses
Victor Moses© BELGAIMAGE

En préparation, déjà, Conte s’était étonné que l’Anglais d’origine nigériane Victor Moses (26 ans) ait été très peu utilisé par ses prédécesseurs à Chelsea.

Durant la saison qui a précédé l’arrivée de Conte, Moses n’avait joué que huit minutes, réparties en deux matches.

Cette saison, lors du passage du 4-2-4 au 3-4-3, Moses est devenu le chaînon manquant sur le flanc droit : il a joué 2.498 minutes réparties en 34 matches.

par Geert Foutré

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