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Blatter: « Je ne peux pas surveiller tout le monde »

« D’autres mauvaises nouvelles sont à venir », a prévenu le président de la Fifa Joseph Blatter, jeudi dans son discours d’ouverture du 65e congrès de l’instance à Zurich, après le nouveau scandale déclenché par l’arrestation de plusieurs responsables soupçonnés de corruption.

M. Blatter, 79 ans, qui briguera jeudi un 5e mandat à la présidence de la Fifa et qui n’a pas évoqué les nombreux appels à sa démission, a estimé que les suspects arrêtés « jettent la honte et l’humiliation » sur le football mais s’est défendu en soulignant qu’il ne pouvait « pas surveiller tout le monde ».

« Les événements d’hier, sans précédent, ont jeté une ombre sur le football et sur le congrès » et les actions des suspects arrêtés « jettent la honte et l’humiliation sur le football et demandent des actions et du changement », a-t-il déclaré.

« Je ne peux pas surveiller tout le monde. Si certains veulent mal faire, ils tenteront aussi de s’en cacher », a-t-il ajouté.

« Les prochains mois ne seront pas faciles pour la Fifa. Je suis sûr que d’autres mouvaises nouvelles sont à venir. Mais il est important de restaurer la confiance », a-t-il encore souligné.

Le patron du football mondial, en poste depuis 1998 et qui doit faire face à l’un des plus grands scandales ayant touché la Fifa, s’est gardé de répondre directement aux appels à sa démission, dont celui de Michel Platini, le président de l’UEFA qui a appelé à voter en faveur d’unique autre candidat, le prince jordanien Ali bin Hussein.

Des voix s’élèvent de toutes parts contre le Suisse, après la révélation-déflagration mercredi de deux procédures judiciaires concernant la Fifa ouvertes par les justices américaine et suisse, pour corruption présumée à grande échelle, avec arrestations à Zurich de sept élus de la Fifa et perquisitions à son siège.

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