© AFP

Blatter: « Au début c’était Platini contre moi, puis c’est devenu politique »

« Au début ce n’était qu’une attaque personnelle, c’était Platini contre moi, puis c’est devenu politique », a affirmé Joseph Blatter, le président démissionnaire de la FIFA, mercredi dans un entretien à l’agence russe Tass, au sujet de la crise à la tête du football mondial.

« Platini a commencé à me critiquer, et ensuite c’est devenu politique. Et alors ce n’était plus Platini contre moi. C’était aussi ceux qui ont perdu (l’organisation) des Coupes du monde. Angleterre contre Russie (NDLR: le pays hôte du Mondial 2018), et les Etats-Unis qui ont perdu le Mondial (2022) face au Qatar », a argumenté le Suisse de 79 ans, démissionnaire de son poste de président de la FIFA le 2 juin, quatre jours après sa réélection à un cinquième mandat.

« La Coupe du monde de football et le président de la FIFA ne sont qu’un ballon au milieu du jeu des grandes puissances », a insisté Blatter, selon qui tout est parti de Michel Platini, le président de l’UEFA, candidat à sa succession à la présidence de la FIFA. Le Français, tout comme le Suisse, est suspendu jusqu’au 5 janvier par la commission d’éthique de la FIFA pour un paiement controversé de 1,8 million d’euros du second au premier en février 2011.

« Platini voulait être président de la FIFA, mais il n’a pas eu le courage de se présenter (NDLR: à l’élection du 29 mai dernier). Et maintenant nous en sommes là! Et la victime de tout ça, finalement, c’est Platini », a ironisé Blatter.

Suspendu et donc interdit de campagne, l’ancien capitaine de l’équipe de France était le grand favori à la succession de Blatter à la tête de la FIFA. Mais sa position est désormais très fragile, en raison de cette sanction d’abord, mais aussi à cause de l’entrée en lice, parmi les sept prétendants désormais officiels à la présidence de la FIFA, de son numéro 2 à l’UEFA, Gianni Infantino, candidat de dernière minute.

Contenu partenaire