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Belgique-Japon: retenir les leçons du passé pour pouvoir rêver

Noé Spies
Noé Spies Journaliste au Vif

Belgique – Japon en huitièmes de finale de la Coupe du monde. Voilà une affiche pour laquelle bon nombre d’observateurs auraient signé à deux mains avant le début de la compétition. Mais gare à l’excès de confiance : les Japonais ne sont pas un oiseau pour le chat, et l’histoire est là pour nous le rappeler.

Sur papier, la différence de niveau entre les deux équipes semble flagrante. L’une s’est qualifiée avec un carton plein, l’autre s’est extirpée des poules par la petite porte (les Japonais ont pris le dessus sur le Sénégal grâce à un plus petit nombre de cartons jaunes).

Roberto Martinez devrait -avec le retour probable de Vincent Kompany dans le onze de base- disposer de son équipe-type.

Pourtant, la bande à Eden Hazard le sait : il serait mal venu de sous-estimer cette équipe japonaise, qui, rappelons-le, a tout de même battu la Colombie lors du premier match de son Mondial.

Le Japon n’est pas un inconnu

Roberto Martinez va également dans ce sens : « On ne peut pas sous-estimer l’adversaire », insistait-il au micro de la RTBF. Avant de rappeler que les Belges connaissent très bien cette équipe nipponne. « On les a rencontrés il y a peu à Bruges, dans un match amical assez serré (au mois de novembre dernier, victoire 1-0 des Diables, ndlr.). La majorité des joueurs japonais est la même, il n’y a aucun secret », explique le coach fédéral.

« On est à un stade du tournoi où il n’y a aucune marge d’erreur, chaque équipe veut poursuivre ce rêve. Je m’attends à une rencontre difficile car les Japonais sauront nous causer beaucoup de problèmes avec leur dynamisme », prévient Martinez. Si on remonte en 2013, les Belges avaient déjà rencontré le Japon en match amical au stade Roi Baudouin, une rencontre qui s’était soldée par une victoire… des « Samouraïs bleus » (2-3).

« Démarrer tambour battant »

Eden Hazard reste lui aussi les pieds sur terre. « Face au Japon, il faudra démarrer le match tambour battant », assure-t-il en conférence de presse.

Plusieurs autres éléments peuvent en effet nous faire penser que cette rencontre ne se présente pas comme une simple formalité pour les Diables.

Il faut dire que le contexte actuel de cette Coupe du monde complètement folle n’est pas spécialement rassurant pour les favoris. Après l’Allemagne en poules, et l’Argentine, le Portugal, et l’Espagne en 1/8e : tous les « gros » tombent comme des mouches.

Eviter un « Pays de Galles » bis

Une bonne façon pour les Diables de se rappeler de la désillusion face au Pays de Galles lors des quarts de finale de l’Euro 2016. Les « petite » équipes n’existent plus, et cette Coupe du monde russe est encore là pour nous le confirmer. Dries Mertens en est bien conscient. « On n’a pas oublié le huitième de finale contre les États-Unis au Brésil. On aurait pu être dehors sur une occasion à la dernière minute. Et pareil contre les Gallois à l’Euro où tout le monde nous voyait déjà en demi-finale. On ne pense qu’au Japon », dit-il à la DH.

Les Diables se devront donc d’aborder cette rencontre avec le plus grand des sérieux. Pour éviter un scénario « Pays de Galles bis », et ensuite, pour pouvoir rêver.

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