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Tim Wellens croit en ses chances sur le Tour

Tim Wellens s’est montré samedi et dimanche en participant aux premières échappées. Mais il n’a pas réussi à aller au bout. « Ma condition est bonne », a-t-il reconnu lundi. « Il faut juste que tout se mette en place. »

« Ce jour de repos est le bienvenu », a jouté Wellens qui loge au Château de Lalande avec son équipe Lotto Soudal à Annesse-et-Beaulieu, en Dordogne, non loin de Périgueux d’où s’élancera mardi la 10e étape. « Les derniers jours ont été très éprouvants avec de longues étapes et jusqu’à présent cela n’a pas été facile. Aujourd’hui, ce fut plus calme. On a pu dormir davantage, déjeuner, et à 10h30 nous avons effectué un petit tour à vélo, détendu les jambes. On s’est même arrêtés pour manger à midi. Des interviews, un massage et surtout beaucoup de repos. »

La chaleur a eu raison de Wellens les jours précédents. « Je pense que tout le monde en a souffert. Avec mes allergies au soleil, j’ai attrapé des taches rouges partout et j’ai perdu un peu de force. »

Samedi, Wellens a même terminé avant-dernier à 37 minutes du vainqueur. « J’ai forcé dans un premier temps. J’étais trop optimiste au départ et je l’ai payé. Dimanche, j’ai eu du mal à intégrer l’échappée, mais j’ai dû lâcher. Ce n’était pas l’objectif », a-t-il reconnu, souriant. « Comment j’explique cela ? Peut-être ai-je eu deux mauvais jours consécutifs. Ces choses-là ne s’expliquent pas toujours. »

Pourtant Wellens se sent en bonne condition. « Dans la finale à Longwy, j’ai enregistré des valeurs records et dans l’ascension de La Planches des Belles Filles, j’ai aussi mesuré de bonnes valeurs. Donc, les jambes ne sont pas mauvaises, ni la condition. Il y a juste que cela ne se traduit pas en course. Il faut juste que tout se mette en place. »

« Je me sens beaucoup mieux dans ma peau dans le Tour qu’il y a deux ans », a-t-il confié. « Je pouvais alors à peine suivre le peloton. Je n’ai plus ce problème. Il y aura encore des occasions et je garde espoir. Ma bonne sensation en course doit juste durer plus longtemps que le début de course, de préférence jusqu’à la fin de course », résume-t-il.

« L’ambiance dans l’équipe est encore bonne. Nous n’avons pas de stress parce que nous n’avons pas encore gagné. Si nous n’avons toujours de victoire lors de la prochaine journée de repos ( le lundi 17 juillet au Puy-en-Velay, ndlr), le temps va commencer à compter. Mais je crois dans l’équipe. Nous sommes tous en bonne condition et cela va fonctionner. »

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